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Plouf [feat Meteor] - Flashback


Angelina Ainsworth
MessageSujet: Plouf [feat Meteor] - Flashback Plouf [feat Meteor] - Flashback EmptySam 3 Avr - 14:11
Huntress
Angelina Ainsworth
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Photo d'identité : Plouf [feat Meteor] - Flashback Scroll12
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AINSWORTH
Angelina

QUARTZ
Meteor

「 Plouf 」

Angelina s’exprime en #AFE971
Pensées en italique

Les actions de son ombre sont décrites en #848484

Histoire se déroulant lors de l’été 2039

Allez savoir pourquoi, mais en cette journée un vieux souvenir me revenait à l’esprit. Un souvenir datant d’il y a presque deux ans désormais, mais un souvenir qui allait modifier la liste des gens dans mon entourage.

Cela s’était passé lors des vacances d’été il y a désormais déjà bientôt deux ans. Des vacances amplement méritées après une dure mission aux côtés de l’équipe. Et quoi de mieux pour profiter du soleil et du bon temps que d’aller à la piscine ? Une activité qui pouvait se révéler des plus plaisantes pour les bons nageurs. Bon, pouvait-on vraiment me qualifier de bonne nageuse ? Si le critère se basait sur la technique employée par les humains, nous étions loin du compte. Par contre, si l’on devait se fier sur la vitesse et la fluidité de nos déplacements, j’étais sans nul doute une nageuse excellente ! Après tout, ma queue était naturellement conçue pour de telles circonstances.

Et puis, la natation était réputée pour être un excellent sport. Alors, même si c’était les vacances, si je pouvais m’adonner à une activité qui en plus permettait de me maintenir en forme avant la prochaine mission, pourquoi donc refuser une telle opportunité ? C’était donc avec cette idée en tête que je m’étais rendue à la piscine. Non pas la piscine fermée, qui se trouve sous un toit, mais plutôt celle en plein air. Il y avait du soleil ce jour-là. Il y aurait donc probablement pas mal de monde ayant l’envie de faire trempette tout en profitant du beau temps.

Mais avant de partir au lieu-dit, j’avais tout de même préféré enfiler le maillot chez moi. Puisque je n’y allais pas spécifiquement pour me prélasser, j’avais opté pour un maillot une pièce qui me collait parfaitement à la peau. Quelque chose d’un peu plus hydrodynamique pourrions-nous dire. Mais avec l’avantage d’avoir le dos nu. Non pas que j’aimais particulièrement dévoiler ma peau aux yeux de tous les inconnus, mais simplement parce que ce genre de maillot était plus facile à enfiler avec ma queue. Et même comme ça, c’était parfois un peu la misère. C’est aussi pour cela que je l’avais enfilé chez moi. J’avais plus d’espace, et donc moins de risque de taper accidentellement dans les murs, que dans les petites cabines de la piscine. De ce fait, en arrivant là-bas, je n’avais plus eu qu’à retirer mes vêtements enfilés par-dessus le maillot.

Mais heureusement, ce que je craignais le plus ne se produisit pas : les lieux ne débordaient pas encore de gens. Il y avait du monde, certes, mais il restait encore suffisamment de place pour se permettre quelques longueurs.

Toutefois, au fur et à mesure que je m’approchais d’une chaise longue qui semblait inoccupée, je sentais divers regards se poser sur moi. Des regards de crainte face à un crocodile qui s’apprête à rejoindre un bassin d’eau. Probablement des regards d’enfants. D’autres regards, quant à eux, étaient de ceux dont j’avais le plus l’habitude : le dégoût de l’espèce humaine envers les Faunus. Un regard qui me suivait depuis aussi loin que remontaient mes souvenirs. A force, je m’y étais habituée. Mais là n’étaient pas les seuls regards qui lorgnaient dans ma direction. J’avais beau n’être qu’une Faunus, j’avais également un corps athlétique, la faute à plusieurs années d’entrainement et de vie en tant que Huntress. Mais ce type de regards restait relativement rare, de part ma nature.

Après avoir posé mes affaires sur une chaise-longue donc, je pris la direction de la piscine en elle-même. Et sans attendre, je me laissais tomber dans l’eau, dans un petit plongeon, tout en retenant ma respiration. Restant quelques secondes immergée, j’entendais dans un bruit étouffé quelques cris de panique et des gens qui sortaient du bassin. Probablement les regards apeurés que j’avais ressentis quelques minutes auparavant.

Tchk. Quelle idée de croire que je vais les mordre. J’ai que la queue, bande d’idiots.

Et finalement, je remontai à la surface, prenant bien soin de pencher la tête en arrière pour que mes cheveux retombent dans mon dos, et non pas sur mon visage, où de l’eau s’écoulait déjà. La température était agréable. Mais j’aurai probablement besoin de profiter du soleil pour me réchauffer après quelques longueurs. Notamment pour ma queue de reptile. Et immédiatement, j’entrepris cet exercice que j’appréciais particulièrement. L’avantage d’être crainte, c’est qu’au moins, les gens évitaient de se dresser sur mon passage, ce qui me permettait de vraiment nager à mon aise et en toute tranquilité.

Sentir mon corps se frayer un chemin en forçant l’eau à s’étirer de toute part me procurait une sorte de sentiment de sécurité et de bien-être. En fait, c’était presque la même sensation que lorsque j’utilisais ma semblance pour me couvrir dans les ombres. A la différence que là où les ombres restaient immobiles, l’eau se mouvait le long de mon maillot et de ma peau.

Après de longues minutes - je ne saurais vous dire combien, mais le soleil, lui, devait indiquer que nous approchions de l’heure de midi - je me décidai enfin à sortir de la piscine. Me sécher un peu, et profiter un peu des rayons de l’étoile pour me réchauffer. Voilà la prochaine étape de ce temps de repos. Rapidement, je ne pus m’empêcher de remarquer que bon nombre de personnes s’étaient déjà éclipsées. Probablement parties pour rejoindre un endroit où manger.

Bon débarras.

Et sans perdre un instant de plus, je partis m’allonger sur la chaise-longue où j’avais posé mes affaires. Par chance, personne ne semblait y avoir touchées pendant que je nageais.

Allongée sur le ventre, je pouvais sentir le soleil me réchauffer de la nuque jusqu’au bout de la queue de la douce caresse de ses rayons. Cette sensation était des plus agréables, si bien que je ne pus m’empêcher de laisser s’échapper un véritable soupir de bien-être. La position dans laquelle je me tenais n’était certes pas des plus agréables, notamment car je me retrouvais à écraser un peu ma poitrine, mais c’était nettement la meilleure possible pour ne pas être encombrée par ma queue. Un cinquième membre puissant et pratique en combat, mais ô combien embêtant dans la vie quotidienne !

Mais alors que je profitais de l’instant présent, j’entendis des voix d’hommes. Ils semblaient être trois. Après tout, il approchait de par derrière, et peut-être certains d’entre-eux restaient-ils silencieux. Leurs ombres entraient dans mon champ de vision. Et très rapidement, je compris que nous n’allions pas être amis.

Oh la Faunus, qu’est-ce que tu fous ici ? T’sais que tu sers à rien ici ? Ou alors t’es juste venue nous faire profiter d’la vue ? Pour ça faudrait p’têt que tu t’retournes qu’on voit mieux ! Mais t’as l’air trop bête pour comprendre ça !

A ces mots, bien loin d’être drôles, ils éclatèrent de rire. J’allais répondre calmement lorsqu’un nouvel intervenant s’interposa avant que j’ai le temps d’utiliser ma semblance.

Angelina se mettant peu à peu en colère, son ombre commença lentement à se tordre sous la chaise longue, mimant un mouvement de la queue qui s’apprêtait à frapper, mais, suite à la surprise d’une autre intervention, cette imitation ombrageuse se dissipa lentement, jusqu’à reprendre l’apparence d’une ombre normale.




Meteor Quartz
MessageSujet: Re: Plouf [feat Meteor] - Flashback Plouf [feat Meteor] - Flashback EmptyMer 7 Avr - 22:55
Militaire
Meteor Quartz
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Photo d'identité : Plouf [feat Meteor] - Flashback Dinosaur-asteroid-impact
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Plouf.
(feat. Angelina Ainsworth)

       [Vale, été 2039. Soit deux ans auparavant.]

       Voilà deux ans maintenant que j'ai intégré les rangs de l'armée d'Atlas. Egalement deux ans que je suis diplômé d'Alsius, accessoirement. Et comme beaucoup les savent, il y a très peu de places pour les vacances et la détente, lorsqu'on est militaire. "Très peu" ne veut en revanche pas dire "jamais", loin de là. J'avais donc accumulé un certain nombre d'heures supplémentaires dans le but de m'offrir un mois de vacances reposantes bien méritées. Ma famille ne vivant pas à Atlas, j'en profitais souvent pour lui rendre visite dès que je le pouvais. Enfin, notamment à mon frère cadet. Mes relations avec ma mère et ma sœur aînée étaient, disons, plutôt houleuses, oui. Mais avec Aster Quartz, c'était différent. On s'entend comme des frères devraient s'entendre, j'imagine ? On se chamaillait souvent, on se disputait, pour ensuite mieux se réconcilier. Normal, tout compte-fait.

       Aujourd'hui, donc, nous avions convenu de passer la journée à la piscine. Depuis mon plus jeune âge, j'adorais nager. J'avais tout de même une préférence pour la nage dans l'océan ou dans les rivières, mais lorsqu'on vivait en ville, il fallait bien faire sans. J'aimais d'autant plus la natation en pleine nature pour la simple et bonne raison que la plongée était bien plus agréable lorsqu'on pouvait rencontrer des poissons en tout genre. En bref, le monde marin me fascinait. Mais actuellement, les seuls poissons que je pourrai observer, à la rigueur, ce serait des Faunus aquatiques.

       Ainsi arrivés à la piscine et parés de nos maillots de bain respectifs, nous commençâmes d'ores-et-déjà à nous jeter à l'eau comme si nous étions restés des enfants, au grand désarroi des autres nageurs. Mon frère, âgé de 20 ans, agissait souvent de manière très puérile et jouait sur le fait qu'il faisait aisément plus jeune que son âge. Lui et moi étions bien différents en tout point, d'ailleurs. Nous nous ressemblions beaucoup physiquement, si ce n'est qu'il est bien plus petit que moi et ne possède... aucun muscle, soyons honnêtes. A part cela, nos caractères étaient bien opposés. Si bien que très vite, lorsque je lui demandai de nous diriger vers les piscines extérieures, il refusa nettement. Sans doute car il craignait les coups de soleil, je suppose ? Tant pis pour lui ! J'avais envie de prendre le soleil pour entretenir mon bronzage estival. Qu'il reste pâle comme un cachet d'aspirine si ça lui chante ! Moi, je voulais rentrer à Altas avec un magnifique teint.

       Comme pour l'emmerder, je lui pris son pistolet à eau et partis avec sans rien dire de plus. Tant pis s'il boudait. Il n'est plus un enfant. Et puis, s'il voulait le récupérer, il n'aurait qu'à me suivre au Soleil. D'ailleurs, l'extérieur, parlons-en. C'était beaucoup plus lumineux et chaleureux. Une vraie ambiance de vraies vacances d'été ! Je redressai mon masque de plongée sur mon front, estimant que je n'en aurai plus besoin si je comptais lézarder quelques minutes sur la terrasse. Je voyais bien mieux ainsi !

       Alors que je me dirigeai vers ce qui semblait être une place libre au Soleil, des voix peu agréables à mes oreilles me firent m'arrêter dans ma quête.

       "Oh, la Faunus, qu’est-ce que tu fous ici ? T’sais que tu sers à rien ici ? Ou alors t’es juste venue nous faire profiter d’la vue ? Pour ça faudrait p’têt que tu t’retournes qu’on voit mieux ! Mais t’as l’air trop bête pour comprendre ça !"

       A qui parlaient-ils, ces cons ? Je me retournai, étant à environ cinq mètres de la scène, tout au plus.

       Ah, super. Trois connards importunant une jeune femme... Faunus. Un classique, malheureusement. Ne pouvant pas fermer les yeux sur ce genre de harcèlement, je m'approchai héroïquement, et aspergeai ces malotrus grâce au superbe pistolet à eau de mon frère cadet. Je savais que j'avais bien fait de le prendre ! En tout cas, les trois types tiraient une sacrée tête.

       M'approchant d'un pas assuré, toujours armé de mon pistolet à eau, je leur lançai d'un regard intimidant, peu amical :

       "La Faunus, elle a un nom, pour commencer. Et si elle sert "à rien", comme vous dîtes, contentez-vous de lui foutre la paix, au lieu de vous ridiculiser en public. Puis laissez donc sa queue tranquille, elle a pas besoin de se retourner pour des abrutis comme vous. C'est quoi le problème ? Vous êtes jaloux parce que vous en avez une petite, ou bien...?"

       Je suppose que je n'étais pas particulièrement convaincant, malgré mon regard froid naturel qui en effrayait plus d'un lors de ma scolarité. Ni même drôle ou quoi que ce soit. Enfin, ça devrait suffire à les faire dégager. D'autant plus que j'étais pas mal musclé, de par mon métier qui nécessite un entraînement physique très régulier. Dans tous les cas, je concentrai un peu plus mon regard sur la jeune femme. Oh, mais... Je la connais ! Quel drôle de hasard. On s'était croisés durant le festival de Vytal, quelques années auparavant. La Team... VALE, je crois. Drôle de nom. Mais ça avait au moins le mérite d'être clair quant à l'origine de l'équipe.

"L'eau, ça mouille."





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