Un homme s’enfuit dans la nuit poursuivie par un Berger.
Voleur ou simple fuyard l’identité de l’homme reste un mystère, mais cela importe peu au Berger tout comme cela importe peu au Soldat, et tandis que le Berger prend position avec son arme pour sommer le Voleur de s’arrêter, le Soldat lui suis le mouvement ne considérant même pas un instant l’avance qu’il pourrait gagner sur le Berger après tout, il sait que le Voleur ne va pas s’arrêter. Il le sait, car lui aussi il y a longtemps, il portait le titre de voleur et lui aussi n’aurait pas pris la peine de s’arrêter devant l’autorité.
Voleur ou simple fuyard l’identité de l’homme reste un mystère, mais cela importe peu au Berger tout comme cela importe peu au Soldat, et tandis que le Berger prend position avec son arme pour sommer le Voleur de s’arrêter, le Soldat lui suis le mouvement ne considérant même pas un instant l’avance qu’il pourrait gagner sur le Berger après tout, il sait que le Voleur ne va pas s’arrêter.

Un homme s’enfuit dans la nuit poursuivie par un Soldat.
Et tandis que le Soldat court la Bête elle se questionne, elle est intriguée. Elle veut connaître le chemin du Voleur, savoir ce qui l’a conduit dans cette situation. Elle voudrait savoir si c’est la faim ou l’empathie qui l’a conduit dans cette ruelle, elle voudrait savoir si c’est la peur du manque ou l’envie d’aider qui l’on conduit à prendre ce qui ne lui appartenait pas, à moins que ça ne soit la facilité qui ai changé l’homme en Voleur, la facilité que l’on trouve dans un profit immédiat, l’orgueil que l’on retire à cibler les plus faibles pour prendre le peu qu’ils ont.
Au fond tout cela importe peu à la Bête, elle sait que les raisons auront peu d’importance au final, que la justice n’a souvent que faire de tout ça, et que les meilleures intentions n’empêchent jamais les pires sentences.

Un homme s’enfuit dans la nuit alors que sa fuite approche de la fin.
Il est jeune et manque de conditionnement physique,depuis le début le résultat était évident,le Soldat s’approche un peu plus à chaque pas,et le Voleur perdant à chaques secondes le peu d’avance qu’il avait pourtant gagner. Le voleur est jeune, plus véritablement un enfant, mais pas encore un adulte, il n’est pas tant un voleur qu’un jeune homme perdu, un enfant dans l’erreur comme on en trouve que trop dans les rues. C’est sa jeunesse qui marquera la fin de la poursuite, sa jeunesse et son manque d’endurance, car au détour d’une ruelle, c’est la chute qui l’attend. Une simple chute, un pas mal assuré dans une ruelle que le jeune homme à du pourtant traverser un bon millier de fois, une simple chute qui laissera le Voleur s’écraser au sol, lui et sa précieuse cargaison.

Un homme est au sol et du bruit se fait dans la nuit.
Le bruit d’un homme qui tombe douloureusement au sol, le bruit de son maigre butin qui le rejoint, et le bruit de l’acier qui glisse au sol. Une lame, un couteau sans nom et sans histoire, un couteau que l’on aurait pu retrouver partout si seulement sa lame n’était pas si humide.
Il n’en faut pas plus au Soldat pour comprendre tant la scène est ordinaire, un vol qui à mal tourné, un enfant trop stressé qui à probablement fait l’erreur de sa vie, un crime ordinaire qui souvent finit sans aucun mort.
Mais le Soldat n’est pas le seul à comprendre, la Bête le fait aussi et pour elle s’en est trop.
Pour elle ce n’est plus un Voleur mais un Monstre, le genre de monstre qui détruit des vies sans s’en jamais se soucier, le genre qui détruit des royaumes sans un regard pour les survivants, le genre de monstre que la Bête doit purger, non pas pour elle-même mais pour que les autres ne finissent pas comme elle.

Alors la Bête décide de ne plus s’en soucier pour l’instant, et c’est dans cette optique qu’elle s’approche du Monstre prostré au sol, l’arme elle est vite trouvé, pas le fusil qui appartient au Soldat, mais un reliquat qui traîne sur les lieux même, un morceau d’acier, une arme simple, dangereuse dans les mains d’un homme, mortelle dans celle d’une Bête avec une semblance comme la sienne.
La Bête sait que le Monstre essaye de parler,mais la Bête ne l’entend pas,elle ne l’écoute pas,les monstres n’ont pas après tout pas véritablement le droit à la parole,et c’est sans attendre qu’elle vienne mettre le premier coup,sans hésitation,sans même utilisé sa semblance, mais porté par la rage,et c’est armée de cette même rage que la Bête continuera un temps,offrant au Monstre un avant goût de la souffrance que lui même à provoqué.
Cette rage que la Bête ressent culminera en un dernier point, une dernière frappe qu’il arme, cette fois sans contrôle aucun, son arme de fortune portant en elle tout le poids de sa colère auquel s’ajoutera sa semblance. Cette fois, plus de jeu,la Bête veux en finir.