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Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse]


Adel Stoneglass
MessageSujet: Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] EmptyMar 23 Fév - 19:46
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Do not go gentle into that good night








Adel est un homme simple, une silhouette dans la masse ce qui fait que personne ne pense à lui. C'est une esquisse si banal que l'on en oublie jusqu'à son nom une fois sa silhouette passé à la prochaine rue.Un être banal, une tenue banale et un comportement banal. Il est un simple composant de cette masse que l'on nomme Foule et se plaît là-dedans.

Voilà pourquoi il aime marcher dans les rues peuplés là où il peut être un homme simple que rien ne discerne vraiment du reste du groupe. D'aussi loin qu'il s'en souvienne il a toujours aimé ça, la Foule, même quand le Royaume était entier. Pendant longtemps son attrait pour elle était un mystère, mais avec les années la réponse lui est finalement venue. La Foule est un ensemble anonyme et c'est ce qu'il aime chez elle, il aime se perdre dans sa multitude, se perdre dans la contemplation de ses membres pour se noyer dans le délice que lui offre l'inconnu. Pour la Foule il n'est pas un survivant d'un royaume détruit, elle ne le juge pas, ne le connaît pas, pour elle il n'est qu'un visage de plus, une ombre sans nom.
Il ne demande rien d’autre.

Pourtant, tout cela ne peut réellement durer et à la vue d'une simple couleurs il n'est plus banal, il n'est plus ombre ou membre de la foule, il en devient étranger. La Foule le reconnaît et s'en éloigne, il se démarque d'elle. Il n'est plus calme banal que l'on oublie, mais il est rage inflexible et sans contrôle, il est devenu danger. La Foule le reconnaît pour ce qu'il est, une bête sans contrôle qui ne connaît que la rage qui l'anime. Voilà comment Adel devient Bête qui hurle à tous sa présence. Adel est un homme simple presque banal la Bête elle ne cherche pas à se cacher. Tout le monde la remarque et tout le monde apprécie le danger qu'elle représente, non pas par la force qu'elle possède, mais pour sa rage que l'on sait sans limite. Lui qui était il y a un instant membre anonyme de la Foule il s'en démarque maintenant plus que jamais. Tout cela pour une simple couleurs.
Une jolie couleurs pourtant. Un jolie rose qui ne demande rien à personne. Un rose qui marche au loin sans rien demander à personne. Un rose signe d'une chevelure indomptable que la Bête ne peut pas oublier. Ce rose après tout il en rêve chaque nuit, il hante chacune de ses pensées, chacun de ses moments, ce rose c'est le symbole de sa rage, ce rose c'est ce qui le garde en vie autant que ce qui le détruit à petit feu. Le rose est encore loin de la Bête pourtant celle-ci sait qu'elle ne se trompe pas, elle ne peut pas se trompe, après tout, la Bête est toujours à la recherche de cette couleur qui rythme sa vie.

Alors, la Bête approche, ivre de rage et de colère, elle ne peut pas après tout laisser ce rose partir loin. Elle ne peut pas et ne l'accepterais pas.
Alors, commence la traque qui n'a de traque que le nom. La couleur ne se cache pas après tout et la Bête non plus, comment pourrait elle quand elle se démarque dans la Foule. Mais qu'importe il n'a jamais été dit que la Bête est de nature discrète.
Et tandis que la Bête approche de cette chevelure elle pense à tout ce qu'elle pourrait dire, tout ce qu'elle doit dire à l'objet de sa rage, il y a après tout tant de choses à dire. La Bête pourrait parler des origines de sa colère, lui expliquer le mépris qu'elle ressent devant sa fuite du royaume, elle pourrait aussi lui parler de sa rage qui n'existe que parce qu'un jour ce rose représentait le monde pour elle. La Bête pourrait aussi dire qu'au fond elle ne cherche qu'à retrouver des morceaux d'un royaume détruit ou une fois encore lui parler de sa responsabilité dans la chute du royaume.
La Bête pourrait dire tout ça, mais il n'en est rien. Ce n'est pas ce qui sort de la bouche de la Bête.
Un simple mot sort, un mot trop léger pour porter le poids de tout ce qui devrait être dit, un mot que l'on décrirait plus proche du grognement rageur d'un animal que de la question posée par un homme. Un mot qui semble pourtant signifier tant de choses à la fois, tour à tour reproche emplie de colère, question emplie d'un intérêt sincère et insulte si corrosive que l'on pourrait craindre pour sa vie à la simple entente du mot.Un mot trop court pour décrire tout ce que la Bête ressent mais c'est tout ce qui sortira devant la Princesse qui représente tant pour lui.

Toi ?





Unaëlle Stoneglass
MessageSujet: Re: Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] EmptyMer 3 Mar - 9:13
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Unaëlle x Adel

Terre inconnue, ville inconnue. La rose marchait dans les rues claires comme une marionnette dont on aurait coupé les fils. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas pu évoluer, librement, simplement, dans un endroit comme celui-ci, sans dissimuler son visage. A Mistral, c’était devenu trop risqué, trop de personnes la connaissaient, et ses cheveux n’aidaient pas vraiment à demeurer incognito. Ces derniers temps, la Criminelle songeait souvent à les couper courts, qu’ils arrêtent de mener une vie indépendante de sa volonté. Puis elle croisait là un miroir, et le reflet de sa roseur lui tirait un sourire ravi. Ils faisaient bien trop partie d’elle pour qu’elle puisse un jour les couper.
La seule chose, au fond, qui demeurait comme un symbole qu’elle avait été Unaëlle. Qu’elle avait été quelqu’un d’autre que cette Criminelle au sang-froid, capable de verrouiller ses sentiments sans jamais laisser déborder. Qu’elle avait eu une famille, qu’elle avait eu des amis, qu’elle avait été quelqu’un au fond avant de se fondre dans l’ombre et de ne plus avoir de visage. Elle avait brisé sa famille, elle avait quitté ses amis, et désormais de ce quelqu’un il n’y avait que ces cheveux roses, tignasse indomptable dans la douceur hivernale.
Qui s’en soucierait, dans la houle qui les portait tous, dans la foule qui l’engloutissait ? Personne.
Elle avait espéré, personne.

Car, alors qu’elle avait le nez en l’air, Princess entendit arriver devant elle l’ombre d’un inconnu. Un simple homme au cœur de la foule qui s’était frayé un chemin jusqu’à elle. Quand elle posa son regard sur lui, elle le reconnut instantanément.
Bien sûr. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé. Pourquoi avait-elle un instant cru que Vale lui était grande ouverte ? Il y avait une personne, une seule, qu’elle connaissait parmi ces formes sans visage qui évoluaient autour d’elle. Une personne dont, si elle avait perdu le contact, elle avait suivi les évolutions comme elle l’avait pu, le regardant quitter Atlas pour devenir étudiant à Beacon. Une personne qui, la dernière fois qu’elle l’avait vu, s’était contentée de hurler, de la blâmer, visage déformé par la haine.
D’une certaine manière, le mot trop simple qu’il lui jeta était encore plus douloureux. Toi.
« Oui, moi. »
Adel n’avait rien dit de plus, alors qu’y avait-il à répondre ? Que répond-on à ce cadet qu’on a laissé vivre l’enfer, alors qu’il n’était qu’un adolescent ? Que répond-on à un triplé qui devient juste un enfant seul parce qu’on a pas su le protéger ? Que répond-on à un frère, à celui qu’on a vu grandir et que l’on a aimé, que l’on a aimé au-delà de toute mesure, et auprès duquel on a failli ?
Si elle n’avait jamais cherché à reprendre contact, si elle ne l’avait jamais rappelé, ce n’était pas qu’elle lui en voulait. Comment pouvait-elle lui en vouloir, à lui, si jeune, si beau ? Non. C’était contre elle que la colère au fond devenait dirigée. La haine qu’elle avait lu dans les yeux d’Adel, son « c’est de ta faute, Una ! » avant de partir claquant la porte, n’étaient qu’un bien piètre miroir de ce qu’elle se disait à elle-même.
Oui, j’ai merdé, j’ai merdé sévère et ça leur a coûté la vie, et ça t’a retiré Mia, ta triplée, ta jumelle, qui dort maintenant on ne sait où et dont on ignore si elle se réveillera. Oui, j’ai merdé, c’était à moi de vous protéger, je mourrai avec ces regrets, je mourrai étouffée par eux, je mourrai étouffée pour eux. Oui, j’ai merdé, et je me déteste. Je me déteste bien plus fort que tu ne pourras jamais me détester, Adel. Je me déteste d’autant plus fort que ça m’a éloignée de toi, alors que tu es le seul qu’il me reste. La seule famille qu’il me reste. Et je t’aime au-delà de toute mesure, petit frère. Mais je ne peux pas te dire tout ça, j’en ai perdu le courage maintenant, j’en ai perdu le droit à jamais.
Alors, yeux d’émeraude comme plantés dans les prunelles sombres de son cadet, elle eut seulement un sourire triste.
« Bonjour, Adel. »
Parce que rien d’autre ne sortait. Parce que si autre chose sortait, alors les larmes jailliraient. Et qu’il n’y avait plus de larmes, fini. Claquemurées dans ses paupières. Interdites de sorties.
Parce qu’autour du verre de son cœur elle avait érigé la pierre.





Adel Stoneglass
MessageSujet: Re: Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] EmptyMer 3 Mar - 15:33
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Do not go gentle into that good night








Deux mots.
Juste ça.
Pas un mot de plus.
Pas une phrase de plus. Juste une notification de présence, une acceptation résignée, pas de surprise, rien de tout cela.
La Bête ne sait pas ce qu’elle attendait, mais elle sait qu’elle en attendait plus de la part de la Princesse, plus qu’un mot aussi vide. La Bête à l’avantage de la surprise et de la rage, mais qu’a la Princesse pour se justifier de son comportement si ce n’est sa lâcheté.
Mais c’est le problème de la Princesse, elle ne comprend pas, elle n’a jamais compris, elle pense simplement le faire. Elle pense que la Bête la déteste pour son échec, elle pense que c’est son devoir de supporter la haine, que la douleur est le payement pour ses péchés, elle pense qu’a défaut de trouver l’absolution sa propre souffrance lui permettra d’aider ce qui reste du royaume. Elle pense et la Bête déteste ça.
Elle déteste ça du plus profond de son cœur, et même lorsque qu’elle portait encore le nom d’Adel elle ne pouvait supporter ce genre de chose. Quand le royaume et ses environs existait encore tous ont été d’accord pour admettre qu’Adel n’était pas le plus intelligent de la fratrie,lui était le chien fou,pas méchant, mais trop plein de colère et de rage,trop d’impatience et de non dis pour être autre chose qu’un animal,mais Adel au moins à toujours sur ce qu’il était,il ne se cache pas,il ne ment pas,il accepte et avance,toujours rageur et colérique, mais il essaye au moins.
Ce n’est pas le cas de la Princesse, ça ne l’a jamais été et ceci a toujours été évident pour lui. La Princesse n’essaye pas, jamais, elle ne se relève pas, elle souffre, se brise et choisit la fuite dans l’espoir de ne plus souffrir, et si la fuite n’est plus possible... Alors elle tourne la faute sur les autres, sur elle-même, mais jamais sur la fuite, car une Princesse ne fuit pas, pas plus qu’elle ne se trompe.


Ce cycle la Bête ne le connaît que trop bien, et les prochains mots de la Princesse ne font que confirmer ses pensées. Une salutation, une simple salutation.
Les mots changent, les situations sont différentes, mais le résultat reste le même.
Des années qu’Adel voie la Princesse tourner en rond sans rien dire, des années qu’il garde le silence sans trop savoir pourquoi, des années qu’il observe le cycle se répéter.
Il se souvient de chacun de ces moments dans les moins détails, toutes les fois où la Princesse fut brisée avant de fuir, il se souvient aussi du fait qu’il n’a jamais rien dit, jamais rien essayé, trop jeune ou trop lâche, il ne le sait pas vraiment.

Une part de la Bête voudrait hurler de rage, lui faire part de sa colère, lui montrer ce qu’elle pense de cette salutation, elle voudrait pousser la Princesse aux larmes dans le simple plaisir malsain de la briser un peu plus.
Ce serait si facile après tout, si simple pour la Bête que de briser définitivement la Princesse elle qui a toujours été si fragile. Quelques mots suffiraient, une simple remarque, lui dire qu’il l’a sûrement confondu avec une autre, qu’un jour il y a longtemps, il avait une sœur, mais que celle-ci est morte, que sous l’émotion, il s’est trompé.
La Princesse comprendrait et cela la briserait.
Pire, encore la Bête pourrait jouer des peurs de la Princesse. Il pourrait attaquer la Princesse non pas pour lui faire mal, mais pour qu’elle lui fasse mal. La forcer dans un coin pour qu’elle utilise sa semblance, et quand il sera immobilisé sous son propre poids alors seulement, il utilisera sa propre semblance, sur lui-même, pour augmenter sa masse. Ce serait douloureux, la Bête le sait, mais elle sait aussi que ce ne serait pas aussi douloureux pour lui que pour la Princesse qui se verrait en train de torturer son frère.


Mais la Bête ne veut pas la briser.
Le Roi et la Reine ne l’auraient pas voulu. Ils étaient persuadés qu’une famille devait être unie et pour eux la Bête est prête à essayer. Pour le Roi, pour la Reine, pour sa jumelle qui dort depuis trop longtemps maintenant, pour la Princesse brisée devant, pour les idéaux auxquels sa famille à longtemps cru, pour tout ça et pour elle-même la Bête est prête à museler sa rage un instant. Juste un instant, le temps d’une phrase dénué de colère ou de rage, une phrase qu’aurait pu dire le Roi en son temps, mais jamais la Bête, une phrase qui ne prend même pas la peine de cacher l’appréciation qu’il a encore pour elle et toute l’inquiétude qu’elle lui cause, une phrase presque tendre. Les mots d’une Bête qui parfois sous sa rage montre un reflet d’un Roi qui n’est plus depuis longtemps.


"Tu ne comprends toujours pas n’est ce pas ?"





Unaëlle Stoneglass
MessageSujet: Re: Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] EmptyJeu 11 Mar - 8:28
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Unaëlle x Adel

Son cœur aurait pu exploser qu’il n’aurait pas fait plus de dégâts dans sa poitrine. Tout Unaëlle irradiait d’un poison trop feule et malsain qui lui cisaillait l’âme en deux. Adel. Petit frère. Le visage toujours habité par cette morgue et cette colère.
Qu’est-ce qu’elle aurait pû répondre, au fond ? Elle était coupable. Coupable de ce dont il l’accusait, et coupable de bien plus encore qui croissait dans l’ombre sordide des hangars près de Mistral. Elle était coupable, une condamnée qui attendait sa peine. Une condamnée qui rachetait sa peine, inlassablement, jour après jour, tendant de combler comme elle le pouvait le vide infâme de l’absence en rendant les ruelles plus sûres.
Alors, là, au hasard d’une ville nouvelle dans laquelle elle avait cru pouvoir se fondre, le visage anxieux de son frère soudain la tira dans la peur. Peur d’être jugée. Peut d’être blessée. Peur d’être punie, aussi, même si elle acceptait son châtiment. Elle était partie. Elleé tait partie et elle avait laissé sa petite famille sans aucune aide. C’était sa faute. Tout était de sa faute et tout l’avait toujours été. Elle pouvait regretter qu’Adel, du haut de ses 6 ans de moins, se soit ainsi tourné contre elle. Mais … la rose savait la vérité, au fond.
Elle aurait fait exactement la même chose à sa place.
Relevant ses yeux d’émeraudes sur le visage de son cadet, elle essaya d’y imprimer un regard de reconnaissance. Quelque chose qui aurait pu subsister. De ces moments passés à rire. Des histoires qu’elle lui avait lues, chaque soir avant de s’endormir. Des jeux qu’elle avait inventé pour que les triplés ne s’ennuient pas. Des instants qu’ils avaient partagés grandissant, sans se rendre compte combien c’était précieux, car si les enfants réalisaient combien leur vie est un cadeau jamais ils n’oseraient grandir. Unaëlle cherchait sur ce masque, derrière celui qu’elle-même portait depuis qu’elle avait quitté Haven, elle cherchait une trace de son frère.
Mais il n’y avait que le vide.

« Il n’y a rien à comprendre, Adel. »
Lorsque les mots franchirent ses lèvres, elle mesura leur vérité. Non, Adel, rien à comprendre et rien à voir. Hop, circulez. Ce n’était qu’une famille brisée de plus. Ce n’était qu’une erreur de plus sur le palmarès de la rose. Ce n’était qu’un échec, encore, inlassablement, qui hurlait dans leurs oreilles blondes.
La princesse chercha un regard, des pupilles dans lesquelles s’ancrer, iris auxquels se raccrocher. Mais il n’y avait rien. La façade lisse de son frère ne lui laissait aucune prise. Seulement un nouveau point de vue pour observer, du haut des tours, leur passé commun s’étioler. Elle aurait voulu le serrer contre elle, passer une main dans ses cheveux, lui dire qu’ils devaient s’entr’aider maintenant, qu’ils étaient les derniers Stoneglass et que d’eux-mêmes dépendrait tout. Tout lui était impossible. L’approcher. Le toucher. Le toucher. Adel était juste en face d’elle, mais à des années-lumière pourtant, un mur de transparence entre eux qui les privait d’un lien plus vrai.
« Tu veux … boire un café ? Je … on pourra … s’asseoir, je ne sais pas. Comme tu veux. »
Pitoyable. Pitoyable, pitoyable Unaëlle, qui avait volé en éclats au moindre contact avec son passé. Pitoyable avec ses cheveux roses qu’elle tentait maintenant d’attacher. Pitoyable avec sa tristesse qu’elle tentait de dissimuler. Pitoyable.
Pitoyable.






Adel Stoneglass
MessageSujet: Re: Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] EmptyMer 17 Mar - 0:04
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Rien à comprendre.
Une phrase étrange presque risible tant elle semble fausse.
Après tout, s’il n’y avait rien à comprendre, il serait aujourd’hui en cellule ou mort sur un peloton.
S’il n’y avait vraiment rien à comprendre alors il serait toujours ce jeune homme colérique qui n’a rien appris. S’il n’y avait rien à comprendre alors il ne serait pas là à lui parler.
Mais au fond, tous les deux, le savent bien ça. Ce n’est pas comme si c’était un problème nouveau chez eux.
Parler.
Une action simple, mais une action qui n’est pas vraiment dans les habitudes familiales, probablement l’un des rares points qui rapproche le frère et la sœur au final. Lui n’aime pas vraiment les conversations, il se sait mauvais à ça, il sait qu’il est peu souriant et désagréable, il sait que pour beaucoup il est simplement trop sérieux ou trop sévère, il le sait, mais aujourd’hui il doit tout de même essayer de faire un effort. Pour elle, pour lui, pour leur famille, alors quand elle propose de boire un café, la réponse est évidente.
Peut-être un peu froide, peut-être un plus mécanique que prévus et moins joyeuse que ce dont elle aurait besoin d’entendre, mais elle reste évidente.

Je me charge du coût si tu te charges de trouver un endroit.

Adel n’aime pas vraiment penser au passé.
Il n’aime pas se souvenir de sa sœur à l’époque ou elle souriant encore devant lui et qu’il pouvait se permettre de faire de même, il n’aime pas penser à l’époque ou pour lui cette couleur rose était symbole d’une des personnes les plus importante dans sa vie, il n’aime pas ça, mais il ne peut empêcher les souvenirs de revenir.
Les souvenirs d’une périodes plus simple avant,avant tout ça,quant au lieux de faire des rond de jambes ils auraient simplement pu se prendre dans les bras. Ce temps où ils étaient persuadés qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre, c’était plus simple et moins douloureux. Car même s’il voudrait se le cacher, il sait que tout ça lui fait mal,bien plus qu’il ne voudrait l’admettre,bien plus qu’il ne peut se permettre de l’admettre, mais c’est ça leur famille maintenant. Des faux-semblant, des regrets et de la souffrance.

Adel ne voulait pas revoir sa sœur.
Un triste constat qui se fait un peu plus dans son cœur à chaque seconde à côté d’elle.
Sans elle, il pensait avoir trouvé un semblant de stabilité, il pensait avoir retrouvé un peu de contrôle dans sa vie et ses émotions, mais plus il passe du temps avec elle plus il comprend que ce n’est pas le cas. Quand il est avec elle, il doit assumer qu’il est simplement sur une corde raide en équilibre précaire et que ce n’est que son existence, que sa présence même lointaine qui le garde dessus, que sans elle, il est assez évident qu’il serait tombé.
C’est peut-être ça le pire pour lui,se rendre compte que cette sœur qu’il a jadis tant aimé détesté, c’est aussi celle qui l’a aidé à rester sur le droit chemin sans jamais s’en rendre compte.
Que si à l’époque, il avait essayé de parler au lieu de rugir alors peut être ses propres mains n’aurait jamais été rouge du sang d’un innocent.
Voilà ce qu’est Adel, un hypocrite incapable d’expliquer à sa sœur que c’est pour être digne d’elle qu’il cherche à être une meilleure personne.
Et tout comme elle ne peux lui cacher sa tristesse et sa douleurs il sait bien qu'au fond il est tout aussi inapte à lui cacher ce genre de chose.





Unaëlle Stoneglass
MessageSujet: Re: Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] EmptyJeu 1 Avr - 11:26
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Unaëlle x Adel

Unaëlle n’aimait pas vraiment penser au passé. Elle avait trop eu mal, elle avait trop souffert, de sa culpabilité, de toutes ces actions manquées qui lui tordaient tant la poitrine. Elle était devenu Princess, avait muré dans un coin sourd de son crâne tous ses remords, mais cela n’avait pas suffi. Ils débordaient, là, devant elle, ils vomissaient sur la chaussée comme des nuées de larves molles.
Adel.
Son frère, son petit frère, celui à qui elle devait tout et qu’elle n’avait pas su aimer. Ou qu’elle avait su aimer, tant, si bien, mais qu’elle avait encore failli à protéger. Encore. Un motif récurrent. D’abord papa et Téodore. Ensuite Zircon. Aethrus filant dans ses doigts. Et maman. Et Mia. Chaque jour la liste de ses regrets devenait plus longue encore, et quand elle croisa ces yeux battants qui étaient si semblables aux siens sur un visage qui lui manquait, tout lui explosa au visage.
Les deux adelphes s’avancèrent, progressant d’un pas malhabile dans les ruelles trop inconnues de cette capitale étrangère. Tout paraissait à Unaëlle comme à travers un filtre clair, comme si un voile trop cotonneux avait enveloppé le monde.

Lorsqu’elle prit place, dans le café, s’asseyant trop négligemment avec son chocolat gourmand et son petit frère en face d’elle, elle se rendit très vite bien compte qu’elle était complètement incapable de décrocher le moindre mot. Adel la vidait de sa force, la renvoyait sempiternellement aux échecs d’une vie passée.
Elle aurait voulu le réconforter, lui expliquer, mais comment expliquer sans que tout cela ne passe pour des vaines justifications ? Comment dire les mots qui brulaient, quand elle-même n’était pas bien sûr qu’ils franchissent sa gorge sans pleurer ? Le silence devenait soluble, il voletait dans l’air palpable qui trônait entre les Stoneglass.
Stoneglass, une forteresse tant imprenable qu’elle aurait voulu protéger, un nom gravé sur le myocarde comme une trace, là, au fer rouge. Pourtant ils étaient là. Ah, ça, il sétaient fiers, ils étaient beaux, ceux qui restaient des Stoneglass. La fragile au cœur emmuré et le soldat qui n’a pas su rentrer.
« Comment tu vas … Adel ? »
Elle avait failli dire petit frère, les sons étaient prêts sur ses lèvres, mais en croisant le syeux blessés soudain elle s’était souvenue qu’il n’y avait rien en elle d’une sœur. Les mots violents et insondables qu’Adel lui avait jetés lors de l’enterrement de leur mère, voilà qui avait tout brisé. Elle aurait pu, elle aurait dû, sans doute, outrepasser la rage aveugle, continuer à essayer, à se rapprocher de son frère, la seule famille qu’il lui reste. Mais elle avait été faible. Encore. Parce qu’il était bien plus facile d’oublier toutes ses erreurs quand personne ne les connaissait. Fondue dans l’ombre, Unaëlle. Princess. Inexistante et vaporeuse.
« Est-ce-que … est-ce-que tu as des nouvelles de Mia ? »
Mia. Rien qu’articuler ces trois sons semblait lui déchirer les côtes. Elle avait failli. Elle avait tellement, tellement failli, à les protéger, tous les trois. Elle était princesse autrefois, aujourd’hui elle était en ruine.
Elle se cachait derrière un masque pour ne pas qu’on la voie pleurer.





Adel Stoneglass
MessageSujet: Re: Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] Do not go gentle into that good night [Feat une certaine princesse] EmptyLun 5 Avr - 14:51
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Un café.
Un café avec elle.
Celle qu’il déteste autant qu’il peut l’aimer. Celle qui mérite autant ses reproches que son pardon. Celle qu’il veut voir pleurer autant que de revoir son sourire.
Celle qui mériterait tellement de choses si seulement pour une fois, elle essayait vraiment au lieu de fuir et de sa cacher.
Il la déteste et chaque seconde passé en sa compagnie lui rappel ce fait avec plus d’intensité que la seconde précédente.
Quand elle est loin, il est facile d’oublier, facile d’occulter ses fautes, de se dire que tout n’étais que mauvaises chances, mais voilà elle est devant lui et un seul mot lui vient en tête.

Lâche.

C’est un mot que tout son être veut lui hurler, un mot qu’elle mériterait sans doute, un mot qu’elle doit se répéter sans cesse, inlassablement, mais sans jamais agir.
Comme si le regret et le pardon changeaient quelque chose à l’inaction. Comme si la honte et le désespoir offraient à cette princesse déchue une chance de rédemption et d’acceptation.
Mais le temps n’est pas aux reproches même si tout ce que veut Adel, c’est lui hurler les mots qui l’ont fait fuir jadis, lui dire encore une fois, encore et encore dans l’espoir qu’un jour elle comprenne enfin l’ampleur et la nature de sa faute.
Alors il souffle,respire,muselle sa colère comme on enferme un chien que l’on sait dangereux,et tout ça ce n’est pas pour elle qu’il le fait,ce n’est même pas pour lui qu’il essaye,c’est pour ceux qui sont mort et celle qui dors encore,c’est pour ceux que la princesse à abandonné et qu’il se doit d’honorer,et c’est pour eux et uniquement pour eux qu’il reste silencieux dans ce café,parce que s’il parle,si seulement il essaye de parler alors tout sortira encore et la princesse emplie de lâcheté fuira comme elle l’a toujours fait.

Finalement, elle parle et lui prend le temps de respirer, de se calmer encore, de garder le contrôle sur sa rage qui menace de ressortir à chaque instant qu’il passe avec elle.
Elle parle et chaque son qui sort de sa bouche ne fait qu’attiser sa rage.
Elle parle et ose même se soucier de lui elle qui en à perdu tout droit.
Elle questionne sachant qu’au fond, elle ne veut pas vraiment la réponse.

Après tout que pourrait-il lui répondre lui qui sait que la vérité la ferait fuir encore une fois.

Bien sûr, il pourrait mentir, lui dire que tout est mieux sans elle, plus simple, plus agréable, meilleurs en tout point, mais ça serait un mensonge et c’est un pas qu’il se refuse de faire même pour elle, surtout pour elle.
Pourtant, la vérité serait elle vraiment ce qu’elle veux entendre ou ce dont elle à besoin ? Est-elle seulement prête à l’entendre et lui à la partager ? Accepter qu’il vît mal est une chose, mais le partager avec elle ? Non, il ne le peut ni ne le veut, elle ne le mérite plus si tant est qu’elle l’a un jour mérité.
Alors il garde le silence, il garde le silence tant et si bien qu’elle enchaîne pour se permettre une faute encore plus grande. Un pêché tel que rien ne viendra restreindre la rage de la Bête alors que sa propre main se sert sur sa tasse, une main qui sert tant cette pauvre tasse que bien vite aidé par sa semblance, il n’en reste sur la table et dans sa main que des morceaux de céramiques et du café brûlant.

De quel droit oses-tu demander ça.
Tu n’es même pas digne de prononcer son nom.
Je t’interdis de…


Ce n’est que le son de son propre scroll qui interrompt Adel de sa diatribe pleine de colère et de rage et c’est plein d’agacement que celui-ci s’en saisira pour se faire une idée de ce qui l’interrompt.
Il connaît le visage de celui qui l’appelle, il connaît même son nom et sa fonction, il le connaît tant est si bien qu’il sait tout de suite qu’il n’y a que deux cas de figure pour lesquels il serait contacté et le sourire de l’homme ne fais que l’informer de ce qu’il en est réellement.
Il sait aussi qu’elle entend l’appel en même temps que lui, qu’il n’a pas pris la peine de dissimuler les quelques phrases qu’on lui partage tant il était pris par sa rage, et au fond, il sait aussi que tout ce qui est dit pourrait simplement être résumé en trois mots.

Mia est réveillée.

L’appel finit rapidement une fois que l’ancien militaire précise qu’il se rends sur les lieux aussi rapidement que possible. La voix emplis d'un mélange de rage, de joie et de tristesse, la joie de la savoir réveillée, la rage de savoir qu'une princesse déchue va peut-être obtenir un pardon qu'elle ne mérite pas et la tristesse de savoir que Mia se réveillera pour voir sa famille en morceau. Des sentiments contradictoire qu'il doit tout de même mettre de côté pour un instant, le temps d'afficher une façade moins colérique qui ne cache pourtant rien de tout ce qu'il ressent, le temps d'une phrase qu'il doit partager avec la princesse qui a fuis ses devoirs.

C’est pour elle que je te permets de la voir.
Pas pour moi et surtout pas pour toi.
Somme nous clair là-dessus ?





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