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Je vais juste prendre la porte de derrière [Solo]


Ebenholz Mitternacht
MessageSujet: Je vais juste prendre la porte de derrière [Solo] Je vais juste prendre la porte de derrière [Solo] EmptyDim 7 Fév - 22:33
Criminel
Ebenholz Mitternacht
Criminel
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Photo d'identité : Je vais juste prendre la porte de derrière [Solo] Hzua
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Arme(s): Guilty & Charged
Semblance: Voice Actor
Respire … Respire …

Chacune de ses inspirations et expirations le faisaient souffrir. Retenir sa respiration afin d’éviter cette douleur était tentant, mais surtout une très mauvaise idée; son corps avait besoin d’oxygène pour avancer. Encore et toujours. Respire, continua-t-il à se répéter mentalement.

Ebenholz sortait d’un combat contre Snow Ashford, le dangereux soldat rongeur. Il le maudissait dans un coin de son esprit. Quel massacre … Quelle honte, surtout ! Une prestation pathétique de la part du cerf, lui qui était pourtant la terreur des White Fang de la région. Calme-toi, respire. Cela faisait un moment déjà que le criminel avait cessé de courir dans les rues pour la simple et bonne raison qu’il n’en était plus capable. Avec le coup de genou, puis le mur, puis le faux mouvement, puis le mur encore, puis la dure chute … Pas besoin d’un médecin pour comprendre qu’il avait des côtes cassées.

La raison aurait voulu que le Faunus se dirige vers l’hôpital le plus proche. C’est pourquoi il avait décidé, au contraire, d’aller à l’hôpital le plus éloigné. Moins de chance de retomber sur Snow ainsi. Ce dernier le cherchait-il encore ? Fouillait-il présentement les cliniques vétérinaires à la recherche de sa proie ou avait-il laissé tomber ? Les piétons qu’Eben croisait ne semblaient pas remarquer son état déplorable. En même temps, monsieur faisait de son mieux pour ne rien laisser paraître. Un air neutre malgré la douleur. Il serait sûrement bon au poker.

En chemin, il avait jeté son arme afin de ne pas attirer l’attention … Ou plutôt, il l’avait dissimulée derrière une benne à ordures. Il comptait la récupérer plus tard, en espérant seulement qu’un clochard ne tombe pas dessus entretemps … Quoiqu’une malchance de plus ou de moins, quelle différence ? Sa journée était déjà merdique. Comme sa vie en général. Vraiment, il devrait être rendu habitué maintenant.

Ah, enfin. L’hôpital était devant lui après… les Dieux seuls savent combien de temps. Holz poussa la porte des urgences et fut étonné d’y voir autant de personnes. Hommes, femmes et enfants étaient assis sur des chaises en attendant leur tour, certains semblant plus souffrants que d’autres. Alors qu’il s’imaginait attendre des heures et des heures sur un siège inconfortable, le réceptionniste l’interpella. « Avez-vous votre carte d’identité ? » Eben tourna la tête et constata avec dégoût que l’homme devant lui n’était pas un Homme. C’était un Faunus avec des oreilles de cheval. Achevez-moi tout de suite, soupira-t-il intérieurement, se sentant soudain très las.

Afin de ne pas avoir à regarder cette erreur de la nature plus longtemps, le brunet sortit son Scroll et le déplia sous les yeux de l’immonde bête. Celle-ci se pencha pour y lire les informations avant de lâcher une soudaine exclamation. « Oh, vous êtes un Huntsman ? Vous devriez renouveler votre licence. » Mitternacht cligna des yeux. Ah bon ? Un Huntsman, lui ? Depuis quand ? Puis, il y réfléchit une seconde. Même s’il avait quitté l’armée il y a de cela plusieurs années déjà, cela n’enlevait rien au fait qu’il possédait un diplôme de l’Académie d’Atlas. « Ah … » répondit-il avec un entrain négatif. L’autre Faunus ne sembla pas capter sa mauvaise humeur et enchaîna : « En tout cas, je vais vous mettre tout en haut de la liste d’attente et appeler une infirmière. » Cela faisait-il partie des avantages d’être un chasseur professionnel ?

Heureusement, l’infirmière arriva rapidement et l’emmena dans une petite salle de consultation. Ebenholz n’aurait pas toléré une minute de plus proche de ce sous-être de cheval … Bref, la demoiselle jeune et radieuse l’invita à s’asseoir alors qu’elle sortait une tablette électronique afin de prendre des notes. « Bonjour ! Quel est le problème ? » Des problèmes, le Faunus en avait plein, mais allons à l’essentiel :
« Des côtes fracturées je crains fort. »
« Oh non, c’est terrible ! Comme vous êtes-vous blessé ? »
« Je… me suis battu contre une bête sauvage. »
« Un Grimm ? »
« Non, il était blanc. Avec des grandes oreilles »
« Un loup géant ?! »

La pauvre infirmière semblait réellement surprise et effrayée. Ne savait-elle pas qu’il n’existe guère de tels animaux à Vale ? Holz eut l’ombre d’un sourire. On dirait que cette jeune femme était aussi énergique qu’impressionnable. « Peut-être. » Elle tapa rapidement sur sa tablette. « Hum ! Bon ! Euh, où avez-vous mal exactement ? » Il lui montra tout en précisant que respirer était souffrant aussi, bien qu’on ne l’aurait jamais deviné en le regardant simplement. De nouvelles notes sur l’écran tactile, puis elle déclara qu’il allait devoir passer une radiographie et une prise de sang. « Une prise de sang ? » répéta-t-il. « Pour des os cassés ? » L’infirmière hocha la tête.

« Vous avez été en contact avec un animal sauvage et peut-être enragé. On doit s’assurer qu’il ne vous a rien refilé. »
« Hm, si vous le dites. C’est vous l’experte, je vous fais confiance. »

J’aurais dû trouver un meilleur mensonge …

« Oh non, je ne suis pas experte du tout ! Je ne suis là que depuis quelques semaines en fait … Mais je fais de mon mieux ! » Au lieu de s’énerver parce que l’hôpital lui avait envoyé une débutante ou parce que la débutante en question lui racontait sa vie de façon pas du tout professionnelle, Eben lui sourit gentiment. « Ne vous en faites pas autant. Les infirmières souriantes comme vous sont aussi rares que précieuses. » Le visage de la demoiselle vira aussitôt cramoisi. Tiens ? Avait-il dit quelque chose de mal ? Il voulait juste l’encourager …

« C-C’est… C’est l’heure des radios ! Suivez-moi ! » Et elle le saisit par le bras avant de le traîner avec elle de force dans les couloirs. Bordel de m… Ses côtes étaient fracturées; avait-elle oublié !? Le cerf serra la mâchoire et leva les yeux au plafond. Ça va, tout va bien, ignore la douleur …

Enlève ses vêtements, passe la radiographie, remet ses vêtements, attend, prise de sang, attend, se fait assigner une chambre, enlève son chandail, se couche, se fait administrer un antidouleur … Avait-il vraiment besoin d’un lit pour ça ? Quel gaspillage, surtout que plusieurs personnes plus blessées que lui patientaient encore dans la salle d’attente. Cette société pouvait se montrer bien injuste parfois … Enfin, c’était l’infirmière qui avait insisté. Cette dernière venait tout juste de revenir dans la chambre d’ailleurs, tablette toujours en mains.

« J’ai le résultat de vos radiographies, c’est le docteur qui m’a envoyée vous les transmettre ! » Elle fit défiler du texte sur l’écran. « Vous êtes chanceux, c’est le Docteur Nox qui s’occupe de vous ! J’ai énormément de respect pour lui. Il s’implique à 200% dans tout ce qu’il entreprend, même s’il est un peu intimidant parfois et… » Ebenholz écoutait sa longue tirade avec un sourire poli. Lui qui voulait partir le plus vite possible de cet hôpital, c’était mal barré … « … En tout cas ! Les radiographies, oui ! » La femme se plaça à côté du malade (plus mental que physique) pour lui montrer les photos. Évidemment, il n’y comprenait rien. Elle lui expliqua qu’il avait bel et bien des côtes cassées, mais qu’heureusement, ses poumons n’avaient pas été endommagés. Il n’aurait jamais été capable de fuir Snow si ça avait été le cas …

Ensuite, l’infirmière lui indiqua sérieusement – pour une fois – ce qu’il devait faire et ne pas faire pour guérir. Exercices de respiration à chaque heure … Prendre ses médicaments contre la douleur avant que celle-ci soit trop forte … Ne pas porter de vêtements serrés au niveau du thorax … Être actif sans exagérer, c’est-à-dire pas d’activité intense ou de sports de contact … « Après six semaines, vous devriez vous sentir mieux ! » conclut-elle de façon encourageante.

… Six semaines ? À ne rien faire ? Impossible. Eben… Nevermore ne pouvait pas se permettre de prendre des vacances. Il avait une ville à nettoyer, un continent à sécuriser et surtout des Faunus à tuer. Et une certaine femme aux cheveux roses à aider. Non, non, non ! Hors de question ! Si Snow pensait avoir mis le tueur en série hors d’état de nuire, il se trompait ! Il n’avait… Il n’avait qu’à abuser des antidouleurs, voilà ! S’il tuait… ou capturait ses cibles sans se faire toucher, alors il n’y avait pas de problème, non ? Six semaines … N’importe quoi. Ces dangereux animaux ne méritaient pas un aussi long répit …

« Monsieur ? Monsieur, vous m’écoutez ? » La voix soucieuse de l’infirmière le ramena sur terre. « Vous allez bien ? » Quel maladroit ! Il ne voulait pas inquiéter cette pauvre demoiselle qui travaillait si dure. « Pardonnez-moi, je me suis perdu dans mes pensées … Que disiez-vous ? » Un nouveau petit sourire pour appuyer ses mots. Cela sembla suffire à rassurer la femme. « Votre prescription, je dois vous la donner. » Le Faunus attrapa son Scroll et le plaça devant la tablette de l’infirmière. Cette dernière transféra le fichier en le glissant avec son doigt vers le bidule électronique de l’homme. Que c’est beau la technologie !

Néanmoins, l’analyse de sa prise de sang n’était pas complétée. Mitternacht allait encore devoir attendre … De petites heures passèrent donc. Évidemment, l’infirmière ne pouvait rester avec lui puisqu’elle avait d’autres patients à traiter, mais elle était parvenue à lui dénicher de quoi tricoter pour passer le temps. Elle ne put s’empêcher de commenter que c’était pour les vieilles dames d’habitude, ce qui fit pouffer le viril guerrier. Un très léger pouffement.

Grand-mère ou pas, le cerf tricotait un foulard tout simple, ses yeux passant fréquemment de son ouvrage à l’horloge. La pelote de laine était blanche comme neige. Blanc comme… Snow. Foutu Snow. C’était sa faute s’il était misérablement cloué sur un lit d’hôpital. Il crocheta rageusement. Ce lapin pouvait bien aller se pendre avec cette écharpe-

« Ebenholz Mitternacht, correct ? » questionna un homme qui venait de presque arracher la porte de sa chambre. Le concerné n’eut pas le temps de répondre que l’autre reprit : « Je suis le Docteur Nox. Enchanté. » C’est vrai, la gentille demoiselle l’avait prévenu. « Enchanté, » répondit-il platement. Le médecin referma la porte derrière lui et s’approcha de son patient, l’air contrarié.

« Une prise de sang parce qu’un animal sauvage vous a brisé les côtes. »
« C’est exact. »
« Inutile de mentir. Vos blessures n’ont pas été causées par une quelconque bestiole. »
« … »
Évidemment, un vrai professionnel n’avalerait jamais un mensonge aussi stupide. Celui-ci sortit une tablette semblable à celle de l’infirmière.
« Du coup, j’avais pensé ne rien trouver d’anormal dans cette analyse … Eh ben je me suis trompé ! »
« … »
« Il y a de nombreuses informations intéressantes dans le sang, vous savez ? Ça peut nous en dire beaucoup sur une personne. Et vous, Monsieur Mitternacht, n’êtes pas en santé du tout. »

À ce moment-là, le Faunus déposa lentement son tricot, fixant l’homme devant lui avec méfiance. « De nombreuses carences … Est-ce que vous mangez assez ? Dormez assez ? Clairement pas, » continua Nox dans sa lancée. « Je pourrais vous sortir des formules scientifiques, mais à quoi bon ? Vous ne comprendriez pas- » Eben le coupa : « Venez-en aux faits, Docteur. » Ce dernier lâcha un soupir. « Vous n’entretenez pas bien votre corps et il est en train de vous lâcher : voilà où je veux en venir. »

Cela aurait dû alarmer le guerrier, mais non. Au contraire; son regard s’illumina. C’était tout ? C’était juste pour ça qu’il avait perdu contre Ashford ? Il n’avait qu’à dormir une ou deux heures de plus et manger trois repas complets de temps en temps ?

« Je ne comprends pas comment c’est possible que vous ayez autant de muscles malgré tout, » se choquait le médecin tout seul puisque Holz ne l’écoutait déjà plus. « Ça n’existe que dans les dessins-animés que ma fille regarde ! » C’est vrai qu’il avait négligé son sommeil et son régime ces dernières années, mais était-ce sa faute si réduire la population Faunus était plus important ? Enfin … Si c’était ce qu’il fallait pour défoncer Snow à son tour … Ses lèvres s’étirèrent à cette pensée. Pas bien longtemps puisque le docteur venait de s’assoir sur le lit. « Mon garçon, vous ne devriez pas sourire lorsque je vous dis que vous vous tuez à petit feu … » Le changement de ton de Nox alarma aussitôt Ebenholz. L’homme plus âgé était passé d’un air frustré et dur à un air plus grave et doux.

« … J’ai épluché votre dossier médical. »
Oh non.
« Enlevez votre bandeau. »
Oh non, oh non.
« Non. »
Il devait partir. Le docteur soupira.
« J’ai passé quelques appels … »
Des appels ?
« … et je ne comprends pas comment ils ont pu vous laisser partir dans cet état … »
C’était donc ça que l’infirmière voulait dire par "Il s’implique à 200% dans tout ce qu’il entreprend". Le pire médecin sur lequel une personne tel que lui pouvait tomber. Cela avait au moins le mérite d’expliquer pourquoi l’analyse de sa prise de sang avait été aussi longue …
« … et je ne parle pas juste physique, je parle aussi mental. De la négligence criminelle si vous voulez mon avis … »
Il n’en voulait pas de son avis. Il voulait sortir d’ici.
« … et aujourd’hui vous êtes là, devant moi, dans un piteux état à cause de vos actions… ou plutôt inactions. »
Ce docteur ne savait rien.
« J’ai quarante ans d’expérience, mon garçon, » murmura-t-il presque, une lueur de pitié dans son regard. « J’ai vu toutes sortes de tentatives de suicide. »
Ce docteur ne comprenait rien.
« Docteur, je vous assure que je vais très bien si on oublie mes côtes. Puis-je prendre congé maintenant ? Vous avez certainement des patients plus importants que moi à traiter. »
Malgré son ton parfaitement contrôlé, ses mots ne semblèrent pas convaincre Nox. Ça avait eu l’effet inverse, même.
« Je ne voudrais pas en arriver là, mais j’ai le droit de forcer l’évaluation psychiatrique d’un patient que je considère à risque. Vous comprenez ? »

À risque de quoi ? De le poignarder avec ses crochets ? Parce que si c’était le seul moyen de sortir, Eben n’allait pas se gêner; c’était ce que son instinct de survie lui criait de faire en tout cas. Ce vieux médecin avait contacté l’armée pour se plaindre du dossier d’un ancien soldat… et ce n’était pas aussi bénin qu’on pouvait le croire. Si ça se trouve, Snow avait eu vent de cet appel et l’attendait présentement devant la sortie de l’hôpital pour finir ce qu’il avait commencé.

On cogna soudain à la porte. « Docteur Nox, vous êtes là ? » s’enquit la voix d’un employé derrière. « Pouvez-vous venir dans la chambre B36 ? » Moment de silence alors que les deux hommes assis sur le lit se fixaient gravement. « … J’arrive. » Le médecin se releva au grand soulagement de Holz. « Cette discussion n’est pas terminée. Je reviens vite, » le prévint-il avant de quitter la pièce. Qu’il revienne s’il le souhaitait, mais ce sera dans une chambre vide. Le criminel bondit aussitôt sur ses pieds et renfila son chandail et ses bottes. Puis, il entrouvrit lentement la porte avant de jeter un coup d’œil dans le couloir. Désert. C’était sa chance !

Pas de temps à perdre; il se mit à courir. Vraiment incroyables ces antidouleurs. Il contourna le concierge dans les escaliers. Sortir par l’entrée principale était hors de question; non seulement il n’avait pas envie de revoir le cheval, mais il ne voulait surtout pas voir Snow – en supposant qu’il était là. Je vais juste prendre la porte de derrière, songea-t-il.

Dernière ligne droite : la porte de secours était à la fin de ce corridor ! Le cerf accéléra… avant de freiner brusquement afin d’éviter la collision avec une personne qui sortait d’une pièce. « HAAA !... M-Monsieur Mitternacht ?! » L’infirmière. Quelle coïncidence. « Pardon. Êtes-vous blessée ? » s’enquit-il même s’il n’avait pas le temps pour ça. « Je vais bien, mais… que faites-vous ici ? » Eben voulut lever les mains pour accompagner ses futures explications foireuses et se rendit alors compte qu’il tenait encore son foulard. Il l’enroula autour du cou de la demoiselle. « Désolé, je dois y aller. Bonne soirée à vous. »

Et le voilà parti, de nouveau libre dans les rues de Vale.

L’infirmière encore sous le choc tâta lentement la douce laine blanche avant d’y plonger son visage, aussi rouge qu’une pivoine. Quel drôle d’Huntsman … Mais surtout, quel homme gentil !





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