Quoi qu’on en dise, il y avait toujours une rançon au succès. Avoir des ennemis est la marque de tous ceux et celles qui sont parvenus à accomplir quelque chose en ce bas monde. La nuée qui s’agiterait autour de tout ce qui brille. Il fallait que le génie ait ses ennemis comme la lumière devait avoir des moucherons. Princess était on ne peut plus consciente de cette réalité : plus brillant serait son triomphe, plus nombreux seraient les curieux et les furieux ne pouvant s’empêcher de jaser. Il s’agissait tout simplement de rester toujours plus intelligente qu’eux … ce qui n’avait d’ailleurs rien de très compliqué, étant donné la foule de bureaucrates et d’incompétents que les quatre Royaumes prenaient pour une organisation militaire. Pourtant … pourtant, depuis quelques semaines déjà, l’un d’entre eux s’était frayé un chemin. Un militaire venu d’Atlas, aux oreilles de lapin, qui creusait à peine trop loin concernant la disparition de Faunus dans la région. La Criminelle avait pourtant, à maintes reprises, rappelé à ses hommes de main combien leur discrétion devait primer. Il y avait bien 18 mois que la jeune femme ne s’attelait plus à la basse besogne de ravir à leur quotidien ces animaux en tous genres, préférant laisser à d’autres, loyaux et grassement payés, ce genre de privilège. La princesse avait prétexté l’ennui, le manque d’enjeu de ces captures pour elle … dissimulant à ses sbires autant qu’à elle-même la véritable raison de ce retrait. Désormais, elle n’était plus que la tête pensante, la joueuse d’échec manipulant à sa guise les divers pions sur le plateau. Elle ne capturait plus les Faunus, mais elle les récupérait, les nourrissait, et s’assurait qu’ils arrivent en temps et en heure à leurs nouveaux propriétaires. Certains auraient vu là une déviance, une violence faite à des êtres bien trop innocents pour être traités de la sorte. Princess, elle, y voyait une quête d’équilibre qui contribuerait certainement à rendre ce monde plus sûr.
Ce militaire, donc. Un de ses hommes lui en avait parlé le matin même, et la rose avait passé une partie de l’après-midi à recueillir des informations à son sujet. Snow Ashford, 25 ans, originaire de Vacuo, parcours sans faute en tant que chef d’équipe à l’Académie d’Atlas, engagé dans l’armée dès sa sortie d’école … qu’est-ce-que ce lapin blanc avait de plus que les autres ? Comment avait-il réussi à trouver un lien entre les différents rapts menés par les équipes de Princess, là où tous les autres n’y avaient vu que des incidents isolés ne prêtant pas à conséquences ? Certes, il n’avait sans doute en tête que la vague suspicion qu’une organisation se cachait derrière ces enlèvements, sans pouvoir poser ni nom ni visage sur Princess et ses équipiers. Cela étant … la jeune femme en était arrivée à la conclusion qu’il devait s’agir d’une personne intelligente. Très intelligente. Et elle ne pouvait pas décemment laisser ce genre d’individus fourrer leur truffe dans ses affaires. Heureusement, avait-elle alors songé avec un sourire glacial, il n’existait pas encore, celui qui ne se laisserait ni acheter, ni intimider. Bien. Une note rédigée à la va-vite, à l’intention du lapin. Une date, une heure, un lieu. Et la mention : seul.
Le visage dissimulé par son loup noir et par son vaste capuchon, Princess se tenait debout, sans gêne aucune, à leur lieu de rendez-vous. Un entrepôt désffecté dont elle connaissait les moindres recoins, juste à l’écart de Mistral. Le poids rassurant de Pink Hurt, dans son dos, la plongeait dans l’état délicieux du fauve qui attendrait sa proie. Et la proie, ce soir, était un lapin. Non pas qu’elle comptât le combattre, non. Cela aurait été une telle … perte de temps. Simplement, une discussion. D’esprit à esprit. De la rose au lapin blanc. De la criminelle au militaire. Une intention ferme, qui tournait en boucle entre les parois crâniennes de la jeune femme : dissuader l’atlésien de poursuivre ses investigations. Un bruit retentit finalement, rompant le lugubre silence qui semblait s’être installé dans la nuit claire. Son invité était là. Sans un geste, sans même chercher du regard la silhouette longiligne qu’elle avait patiemment attendue, la criminelle sourit. Jouissant de l’avantage certain que le nouveau-venu ignorait absolument tout d’elle alors qu’elle-même avait passé l’après-midi à en apprendre plus sur lui. « Bonsoir, Monsieur Ashford. »
Snow Ashford Sujet: Re: You are everything I chose to stand against. - Princess & Snow Sam 26 Déc - 0:18
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You are everything I chose to stand against.
Le mois d’octobre. Les feuilles orangées tombaient des arbres et les réjouissance de fin d’année approchait, tout doucement. Or, je ne dédiait aucune de mes pensées à cela.
J’avais quelques chose. L’armée d’Atlas avait le don pour s’accaparer les autres royaumes, pour surveiller, inspecter. Vérifié que rien ne se tramait dans l’ombre. C’était ma mission. Protéger les civils et la paix toute relative. Et là, ça concernait les civils, qui, comme moi, possédait des appendices animales. Avantage, qui était pourtant un inconvénient au yeux de la société. Traiter parfois comme des bêtes, des moins que rien.
Les disparitions de Faunus avait explosée dans une zone en particulier : Le Royaume de Mistral. Mais pourquoi traitait la disparition de sale bête, après tout ?
Je m’en était donc chargé. Parce que je sentait quelques choses de suspect. Mon instinct me disaient que ce n’étais pas de simple disparitions.
Alors dans un premier temps, j’avais analysé les rapports, étripé les listes de disparations. Des heures durant, des nuit, peut-être ? Et j’en étais arrivé à cet conclusion : il y avait quelques choses de louches dans tout ça. Bien-sûr, j’eus l’autorisation de m’occuper de ça. Les humains discriminatoires de l’armée n’avais pas forcément envie de se mouiller les pattes, en même temps. Mais c’était ma mission de protéger le peuple, que ce soit Humain ou Faunus. Ma mission.
Je parti enquêter à Mistral, faisant de mon mieux pour recueillir un maximum d’informations dans ce royaume que je ne connaissais pas bien.
Malgré tout, et bien… j’avais du mal à avancer dans mon enquête. Je ne voulait pas abandonné mais… il n’y avait pas vraiment de progrès et ceux malgré les quelques semaines passé sur place. M’étais-je trompé ? Je n’en avais aucune idée. Mon instincts me soufflait pourtant que j’étais sur la bonne piste.
Quelques choses arriva finalement. Un indice. Une simple lettre. Un lieu et une heure. Seul.
Ma chance. Malgré le danger et les risques. J’étais un combattant accompli, je pouvais le faire. Je n’en restait pas moins réfléchi. Je transmit ces coordonnés à mon très cher collègue et ancien équipiers, au cas où quelques choses m’arriverait. J’étais conscient, mais pas fou.
Je marchais d’un pas calme et ferme, ma lourde arme dans mon dos. Je portai une de mes habituelles chemise blanches, que je rachetait régulièrement. Elles avaient tendance à être trop facilement maculer du sang de mes ennemis, en même temps. Sur mes gardes, prêt à me faire attaquer à tout moment. Une embuscade, peut-être ? J’étais peut-être un peu imprudent, dans le fond.
Un entrepôt désaffecté. Et une femme, cachant son identité d’un vêtement noir qui tranchait avec ma propre blancheur. Comme deux opposés.
Je comptais l’emporté sur elle. La vermine n’avais pas de place en ce monde. Je devais protéger la paix.
Je sourit avec froideur. Elle avait fait ses propres recherches, forcément.
-Puis-je savoir a qui j’ai affaire ?
Mon ton était faussement cordial. Je n’éprouvait que de la froideur. Aucune pitié pour ce genre de personnes.
Je fit tomber ce masque cordial.Je ne savais pas mentir, après tout. Le sarcasme se ressentait dans ma voix.
- Pourquoi m’avoir invité ?...Vous n’aimez pas trop les Faunus, pourtant, à ce que j’ai compris.
C’était forcément elle qui était dérrière tout ça. Pourquoi m’avoir contacté, sinon ?
Deux silhouettes au cœur d’un entrepôt gris comme la nuit, rencontre impromptue sous les astres. L’une rayonnante de clarté, blanche comme neige, de laquelle dépassaient deux oreilles de lapin tout aussi immaculées que le reste. L’autre, demeurant dans l’obscurité, sous son capuchon noir et son loup assorti. Seuls les cheveux roses de la criminelle auraient pu égayer sa tenue, mais il y avait bien longtemps qu’elle ne les laissait plus détachés. Bien longtemps qu’elle avait enterré son passé sans remords. Presque sans remords. Un simple effleurement de regard sur le militaire, à quelques mètres d’elle, et elle sentit la farouche détermination qui l’animait sourdre entre ses côtes. Elle était Princess. Conquérante, ambitieuse, prudente et avisée. Irréprochable. Sa cause était juste, et inflexible sa volonté. A voir l’agitement nerveux des oreilles de lapin, en face d’elle, elle eut un vague sourire. Ce sont vraiment des animaux, songea-t-elle en son for intérieur. L’autre s’adressa à elle, abandonnant rapidement l’affable cordialité dont il semblait avoir voulu se parer. Sans doute un de ces hommes d’armée qui voyait la franchise comme la lame la plus fiable. La Criminelle, elle, savait combien le mensonge rapportait. Manipulation, altération plus ou moins lourde de la réalité … qui détenait la confiance détenait le véritable pouvoir. Confiance de ses subordonnés, qui se fiaient presque aveuglément à elle. Confiance de ses partenaires, qui savaient qu’elle assurerait les transactions avec rectitude. Confiance en fin de ceux et celles qu’elle croisait. Princess respirait la confiance qui lui était accordée.
Alors, avant de laisser Snow s’aventurer sur le chemin glissant des suspicions apparentes qui agitaient son esprit, elle parla d’une voix claire. « Je … je m’appelle Alaya. » se présenta-t-elle avec un frisson. « Je vous ai demandé de … de venir ici, à l’écart, parce que … » La toile complexe de sa stratégie se tissait lentement derrière le miroir de ses iris. « Parce que vous êtes en grand danger, monsieur Ashford ! » La jeune femme avait appuyé sur les termes grand danger. Jusque là, elle n’avait pas menti une seule fois. Alaya était son second prénom. Et le militaire se trouvait effectivement en grand danger. C’était la suite qui s’avérerait plus délicate à improviser. « Je … je suis étudiante pour devenir Chasseresse. » Sa stature et sa voix faisaient plus jeune que son âge. Princess le savait. « Il y a quelques temps, mon équipe et moi sommes partis en mission, à cause de Faunus qui disparaissaient ou quelque chose comme ça … et, euh … » Hemmage ému. « Il n’y a que moi qui ai survécu. » Bonne actrice, la Criminelle laissa retomber ses épaules, comme accablée par le poids d’un deuil factice. Elle devait dissuader Snow de poursuivre ses enquêtes. Ses hommes de mains, son bras droit surtout, auraient certainement préféré faire taire l’indiscret par quelques coups bien sentis. Pas elle. La rose valait mieux, elle était plus intelligente que cela. Elle aurait pû le frapper, le capturer, mais la violence ne lui apportait aucune satisfaction. Et puis, il recommencerait. Non. Il fallait que l’atlésien décide de lui-même de renoncer à cette enquête. Persuadé que ce serait pour sa propre sécurité. Pour ça, le moyen le plus efficace qu’elle avait pû imaginer était Alaya, la pauvre étudiante dont l’équipe était morte. « On touchait presque au but ... » reprit-elle avec un sanglot dans la voix. « on avait mis la main sur les sbires d’une organisation qui raflait les Faunus, mais … mais … leur leader nous a retrouvés. Un homme très grand, avec des yeux rouges terrifiants. Il nous a immobilisés et … mon équipe … » Mon équipe n’a pas survécu. Voilà ce qu’elle allait dire, tandis qu’un éclair douloureux transperçait sa poitrine. Son équipe non plus n’avait pas survécu. La team AZUR était morte à son départ. Aethrus, Zircon, Rogus, avaient été sa deuxième famille, et elle les avait laissés derrière elle comme de vulgaire épouvantails. Si elle avait véritablement été Alaya, en cet instant, elle aurait découvert son visage pour laisser voir à l’enquêteur ses joues barbouillées de larmes. Mais Princess n’était pas Alaya. Princess n’était plus Unaëlle. Princess ne pleurait plus, larmes emmurées dans sa poitrine comme autant de blessures muettes. « Il faut que vous arrêtiez votre enquête, monsieur Ashford. Sinon … sinon, il va vous tuer aussi. » Le clou final de son plaidoyer émotionnel. Elle mettrait tout en œuvre pour convaincre le lapin, visage bien camouflé par le capuchon sombre qui abritait ses pensées.
Snow Ashford Sujet: Re: You are everything I chose to stand against. - Princess & Snow Sam 16 Jan - 21:03
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You are everything I chose to stand against.
Cette femme était comme antithèse. J’étais de blanc, elle de noir. Comme deux opposés. Le bien et le mal. Elle restait caché ? Est-ce qu’elle me craignait ? Avec telles peur de futur empalée sur Purgatory ? Elle s’exprima, enfin. Allait-elle tout avouer? M’insulter ? Lancer le combat ?
Tout aurait été plus simple. Ses paroles brisèrent ma confiance avec brutalité. Avais-je fait une erreur ? Je devais me l’avouer, mais… était-ce seulement vrai ? Est-ce que… je venais de menacer une innocente? J'étais vraiment... descendu si bas ?
Enfin… je n’avais aucune raison de la croire. Même si, à ce moment, mon cœur voulait arrêter le combat. Mais ce n’étais pas le cas de mon esprit qui s'accélérerait, tentant de trouver le mensonge derrière ces gentilles paroles. J’étais perdu.
J’étais … en danger ? Je m’en doutais. C’était évident, même. Qui ne serait pas en danger, en recherchant un ou une criminelle ? Comment connaissait-elle mon nom, d’ailleurs ? C’était suspect… beaucoup trop suspect. Mais je ne voulais pas faire fausse route. Ne pas attaquer un innocent. Ceux que je devais protéger.
« Il n’y a que moi qui ai survécu. »
L’émotion se fit ressentir. Mes oreilles se baissèrent un peu, par compassion, probablement. Cette fille… n’avais pas la force d’être Huntress, je le sentais. Mais ce n’étais pas à moi de donner mon avis.
-J’en suis désolé.
Bien plus doux. Bien-sûr, mon animosité avait du mal à redescendre. Je me sentait un peu stupide d’avoir accusé une innocente ainsi. Son visage camouflé semblait être pris de sanglots. La perte était dure. Mais le risque ne me ferait pas arrêté. Surtout quand tant de vie étaient en jeu. Combien de Faunus s’étaient fait enlever, sans que personne n’y fasse attention ? Quelqu’un devait arrêter ça. Et ce ‘’quelqu’un’’, se serait moi. Après quelques instants, ma voix calme mais respirant la détermination se fit entendre de nouveau.
- Je sais que je prend des risques.
C’était une évidence. J’avais toujours pris des risques. Que ce soit en tant que Militaire, ou lors de ma formation pour être Huntsmen. Même enfant, lorsque je m’intéressa à la création d’arme. Ma vie avait toujours été dangereuse. Peut-être que ça me plaisait, dans le fond.
- Je ne compte pas arrêter. Quelqu’un doit bien stopper ce trafic de Faunus.
Je lançait un regard un peu moins compatissant vers la jeune femme.
-Vous vous doutée bien qu’un militaire ne va pas arrêter comme ça. Pourquoi avoir pris ce risque ? J’aurai pu vous embrocher. Je ne savais pas que mon nom était aussi connu, d’ailleurs.
Je voulait des explications, quitte à prendre le risque de faire pleurer une enfant en deuil. Ce n’étais rien, face à la perspective de sauver des vies.
Princess elle-même aurait pu se prendre un instant à son propre jeu, se croire véritablement Alaya, étudiante à Haven. Parfois, parfois seulement, elle aurait véritablement souhaité être elle. Cette jeune femme insignifiante et insouciante, sans ambition et sans problèmes, idéaliste à l’infini. Sans doute l’avait-elle été un jour. Oui, la rose Unaëlle, au sein de la team AZUR, entourée de ses amis … sans doute était elle bien plus proche d’Alaya qu’elle ne l’aurait souhaité. Mais Unaëlle n’était plus. Elle devait se le répéter, se le marteler. Le cœur de verre s’était brisé, et tout en retombant autour d’elle les éclats acérés avaient laissés sur sa peau pâle des estafilades de regrets. Unaëlle n’était plus. Elle n’était que Princess, froideur et rudesse, peut-être, mais solidité aussi. Bouclier élevé comme la jeune femme avait pu, de toutes ses forces, contre un monde pestilentiel qui lui aurait tout arraché. Toujours était-il que le stratagème avait fonctionné. Le lapin, face à elle, avait quelque peu détendu sa garde. Oh, pas beaucoup. Pas assez pour lever tout soupçon de son visage bronzé, non. Mais juste assez pour que ne se dessine une faille au milieu du glacier. Une craquelure hideuse dans laquelle la Criminelle -ou plutôt, Alaya- s’engouffra sans la moindre préoccupation. « Je sais bien que quelqu’un doit l’arrêter. » mentit-elle avec des trémolos dans la voix. « Cet homme, avec les yeux rouges … il était si … menaçant. » Sa voix s’était fêlée, comme un vieux disque qui craque au beau milieu d’un morceau. Elle savait jouer, elle savait manipuler. Que son interlocuteur soit un militaire n’y changerait sans doute pas grand-chose. Aux questionnements du Faunus, la jeune femme porta une main à sa poitrine, de cet air qu’ont les demoiselles qu’on soumet à trop d’émotions pour que ne le supporte leur myocarde. « Vous auriez pu … m’embrocher ? »
Princess puisait tout au fond de son être l’innocence de l’adolescente qu’elle aurait voulu rester toujours. Sans prétention, elle songea que si elle ne commettait pas d’impair, convaincre l’atlésien serait un véritable jeu d’enfant. « Je … tout le monde parle de vous, monsieur Ashford. Le militaire venu d’Atlas, avec ses grandes oreilles et toutes ses idées géniales … » flatter dans le sens du poil pour ne pas se faire mordre. « Mais moi, moi … je ne supporte plus ces vies qu’on ôte. Croyez moi, cet homme, si vous le croisez, il ne vous fera même pas la grâce de se battre contre vous. Il vous prendra, il vous capturera pour vous revendre. Ou bien il vous tuera. » La fausse voix d’Alaya se faisait plus basse, plus déterminée aussi. La comédie touchait presque à sa fin, elle le sentait. L’approbation du militaire lui était presque déjà acquise. Il lui suffirait de … « Vous êtes, militaire, monsieur Ashford. Et je serai un jour Chasseresse. Comme vous, je fais ce que je pense être juste : je protège mes concitoyens. » Enfin, réduisant d’un unique pas léger la distance qui les séparait, Princess planta son regard émeraude dans les yeux clairs du militaire. « Vous y compris. »
Snow Ashford Sujet: Re: You are everything I chose to stand against. - Princess & Snow Dim 24 Jan - 18:29
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You are everything I chose to stand against.
« Cet homme, avec les yeux rouges … il était si … menaçant. »
Les yeux rouges… tout comme les miens, lorsque j’utiliserai ma Semblance sur cette jeune fille. Et si tout ce qu’elle me disait était vraie… pourquoi une enfant si fragile était encore en vie ? Pour répandre la peur, probablement. Elle n’avais sans doute pas été épargnée par pitié. Je me doutait bien de pourquoi elle était encore là, à me parler. Pleine d’émotions. Trop fébrile pour le chemin qu’elle a choisi.
J’aurai pu lui faire du mal, oui. Malgré moi. Je devais protéger les civils, par les blesser. Heureusement que je ne lui avait pas directement porté la lame au cou. Elle n’y aurait sans doute pas survécu.
Je ne répondit pas, attendant qu’elle reprenne la parole et m’en apprenne plus. J’avais sûrement l’air dur et sévère, à faire pression sur une élève endeuillé. Mais peu-importe. N’importe qu’elle Huntsmen pouvais comprendre cette prudence.
Essayait-elle de me flatter ? Ça ne fonctionnait pas. Elle voulait me faire reculer face au danger, sans doute. Mais je n’étais pas comme ça. J’avais conscience des risques, et je les accepter. Telle était la façon dont je vivais. Que pour faire le bien.
Elle voulait protégé, elle aussi ? Elle n’avais pas l’étoffe d’une guerrière… Ce serait bien mieux pour elle qu’elle trouve une autre voie. Une qui n’étais pas maculé de sang. Elle n’allait pas résister à tout ce que le métier d’Huntress faisait subir.
- Je n’ai pas besoin d’être protégé.
Ma réponse était sec et décidé. Encore une fois, je paraissait sans doute un peu trop dur envers elle. J’étais tout autant déterminé qu’elle, voir plus.
- Le risque ne me fait pas peur. Tout ce trafic ne doit pas durer.
Et sur cette phrase, je comptait terminer cette conversation et retourner à mon enquête. Néanmoins, la jeune innocente s’approcha. Ses yeux, d’une naïveté effarante… était-il seulement honnête ?
C’était le moment de l’utiliser. Mes pupilles prirent une couleur rouge sang. Je fixais les siennes, sondant son esprit.
Mensonge. Tout était mensonge. J’aurai du m’en douter ! Elle m’avais trompé. Presque complètement. Mon naturel prudent m’avais aider à ne pas tomber dans le panneaux.
C’était une criminelle. Impliquée dans toute cette histoire. Pas une innocente élève en deuil. Ses talents de tromperie étaient tout autant épatant que effrayant.
- ...Balivernes !
Je recula rapidement, dirigeant Purgatory vers son doux visage. Tout était mensonge.
- Montre ton vrai visage, maintenant.
Ma voix était cassante et froide, la pitié et la compassion m’ayant quitté. On s’était joué de moi. Et j’étais en colère. J’allais la faire regretter. Et l'obliger à me donner des renseignement sur tout ce trafic, bien évidement. J’allai lui arracher ces informations, même si le sang devait couler. Ce n’étais pas ça qui allait m’arrêter.
Le grain de sable dans les rouages. A l’instant où Princess dévisagea son opposant, pensant sa cause désormais acquise, le regard du Faunus devint aussi rouge que le sang. Un océan rougeoyant qui se débattit entre ses paupières et figea celles de la rose dans un sombre frisson d’effroi. Il y avait une chose que la Criminelle n’était pas parvenu à trouver dans les dossiers et les coupures de presse relatant les exploits de Snow. Une seule. Une petite chose, ridicule, dérisoire. Ou du moins, qui aurait pu être dérisoire, si elle n’avait pas tout changé. Car, alors qu’elle sentit les yeux du lapin farfouiller le fond de son âme, Princess se souvint qu’une petite chose, à Remnant, pouvait tout changer. Sa Semblance. Immédiatement elle comprit. Elle avait été entraînée à résister aux assauts psychiques, mais celui-ci l’avait comme prise par surprise. Elle ne s’y attendait pas. Dès que le choc fut passé, elle referma avec vitesse les vannes ouvertes de son esprit. Mais il était trop tard. Il avait lu en elle. Il avait lu quelque chose qu’elle ne pourrait plus jamais lui reprendre. Il savait. Un sourire froid et doucereux vint étirer ses lèvres pâles. « Oups … » Déjà la lame de son adversaire avait jailli, venant menacer son visage, tandis que le Militaire en face d’elle avait reculé de trois pas. Il était trop tard pour prétendre, trop tard pour utiliser la raison. Tant pis. Elle avait d’autres cordes à son arc.
« Je ne crois pas, Monsieur Ashford, vous avoir permis de me tutoyer. » Sa voix était glacée, aussi glacé que le ton qu’avait adopté son adversaire. Les masques étaient tombés, désormais. Tous, sauf le loup sombre que la rose portait toujours sur le visage. Oui, elle était hostile. Elle était Criminelle. Oui, s’il lui laissait la moindre brèche, elle s’y engouffrerait, elle le capturerait et le trainerait jusqu’à son entrepôt par la peau fine de ses oreilles. Oui, elle le méprisait, comme elle méprisait tous les autres. Elle n’était pas Alaya, la pauvre étudiante éplorée. Elle était Princess. Parée à combattre. « Et puis … je ne réponds pas vraiment aux ordres. » Elle allégea la gravité sous ses semelles et, d’une simple impulsion de la cheville, se propulsa haut dans les airs. Dans la charpente métallique de l’entrepôt désaffecté, d’où elle pourrait conserver l’avantage le temps de réfléchir à la suite. La rose avait toujours rechigné à employer la force brute, se distinguant par son intellect et sa finesse stratégique plutôt que par la force de ses coups. La force bourrine, c’était Rogus, c’était Aethrus. Pas elle. Elle se distinguait autrement. Elle se distinguerait autrement. La silhouette blanche en dessous d’elle, la Criminelle sortit son arme dans un bruissement de métal. La chasse pouvait commencer.
Snow Ashford Sujet: Re: You are everything I chose to stand against. - Princess & Snow Dim 7 Fév - 19:20
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You are everything I chose to stand against.
A l’instant ou elle avait croisée mon regard, la femme en face de moi l’avais senti. Elle avait senti que le combat était imminent. Son sourire était d’une froideur que je n’avais pas vu auparavant sur son visage. Elle n’allait pas m’en dire plus, c’était évident.
De mon côté, je restait silencieux. Je devais rester au aguets, observateur face aux moindres déplacement de cette femme, qui était désormais mon adversaire.
Elle reprit la parole d’une voix froide. Aussi froide que la mienne. J’étais en colère. Je détestai qu’on ce joue de moi. Je voulait lui faire regretter. Et bien-sûr, faire cesser toutes ses activités criminelles. Dire que je discutait avec une ennemis depuis un bon moment… c’était réellement rageant.
Au moins, notre mépris était réciproque. Détestait-elle les militaire ? Probablement les Faunus, avant toute chose. Un trafic de Faunus… elle devais payer. Elle devait souffrir et se repentir.
Des ordres ? J’allai la soumettre, qu’elle le veuille ou non. Lui faire cracher la vérité, arrachez de sa bouche les informations dont j’avais besoin.
Une dernière parole, petite phrases pleine de froideur et de ressentiments, avant de débuter le combat.
- Tait-toi.
Les mots ne comptaient plus, à présent. Ce n’est pas ça qui allait me faire remporter ce combat. Elle se propulsa. Sa Semblance, probablement. Elle pouvait se rendre plus légère, sans aucun doute. Utile, en combat. Contrairement à la mienne, qui m’étais pourtant bien pratique avec mon métier.
Je comptait la laisser porter le premier coup. Premier coup qui serait sûrement aisément bloquer par mon arme. Je prit une position défensive, déployant Purgatory sous forme de lance. Elle ne semblait pas verser dans la force brute, et de mon côté, j’étais un militaire entraîné. Je partait avec un avantage certain face à elle, mais elle en avait sûrement conscience.
Se taire ? Oh, mais elle se tairait volontiers. Comme elle se terrerait, aussi, dans les ombres d’une charpente métallique sur laquelle elle tenait aisément dans un équilibre à demi stable. N’importe qui, à la place de Princess, se serait sans doute alarmée d’avoir à affronter un militaire atlésien, réputés pour leur entraînement implacable … mais pas elle. Elle savait que la force brute ne pouvait rien contre elle, et que l’analyse de la situation n’était pas forcément leur fort. Utiliser leur environnement, réfléchir à une stratégie moins immédiate, voilà qui ne faisait guère partie des critères de recrutement de l’armée d’Atlas. Encore que … face au lapin blanc qui s’approchait dangereusement du but, elle ne pouvait que se méfier. Quelques secondes s’égrenèrent, le temps pour la rose envolée d’élaborer un plan d’action. Mais Snow ne bougeait pas. Snow ne faisait rien. Snow se contenta de dégainer une arme immense qui devint tout de suite une lance, de prendre une position défensive en lui laissant l’avantage. Soit. On lui laissait l’avantage, elle le prendrait. D’un geste, elle augmenta la pesanteur sur la zone où se trouvait le Faunus. Pas assez pour qu’il ne le perçoive, mais juste assez pour que ses mouvements soient rendus plus difficiles, plus lourds, plus patauds. « Alors ? » croassa-t-elle en redescendant, d’un geste fluide, de son perchoir en acier. L’autre voulut bouger, mais réalisa son déséquilibre, sa maladresse. Il n’en fallait pas plus. Avec un sourire cruel, Princess acheva son œuvre. La pesanteur de la zone augmenta à son maximum, et le militaire inconscient ploya dans une lutte vaine. Déjà son arme tombait au sol, et bientôt il la rejoindrait. Cloué. Incapable de bouger.
Un piège qu’elle avait fait opérer des dizaines, des centaines de fois. Et dans lequel elle ne pensait pas un jour faire tomber un représentant de l’armée. Pas aussi facilement, en tout cas. Dans quelques secondes, ses genoux se déroberaient, il s’étalerait de tout son long et ne pourrait plus se relever. Si elle augmentait encore l’écrasement de sa Semblance, elle pourrait lui broyer les côtes contre le sol métallique. Augmenter le poids de ses os jusqu’à ce qu’ils se brisent d’eux-mêmes. Le blesser, le détruire. Le tuer. Mais Princess n’était pas une meurtrière et, si le lapin qui se tenait face à elle n’avait beau être qu’un animal, il n’en demeurait pas moins un être vivant. Vie dont il fallait prendre soin, la cadrant si nécessaire comme elle était en train de le faire. Alors elle ne brisa pas ses os, elle ne comprima pas ses poumons, elle se contenta d’attendre sagement que le militaire soit au sol pour le surplomber avec morgue. « Alors, mon cher monsieur Ashford. On va reprendre plus tranquillement. » Pink Hurt toujours en main, elle ne relâcha pas sa garde. Elle savait pertinemment que personne n’était en mesure d’échapper à sa Semblance, mais elle ignorait complètement la portée de la sienne. Il avait pénétré son esprit de ce regard rouge sang et, s’il pouvait y entrer, qui savait ce qu’il pouvait y faire d’autre ? Elle ne lâcherait pas prise, pas sciemment, mais son étau ne durerait pas éternellement. Autant éviter les désagréments d’une estafilade ou de quelques bleus. « Vous allez cesser vos investigations sur-le-champ. Ou je vous jure que je ne serai pas clémente, et que vos petites oreilles de lapin blanc me serviront d’écharpe l’hiver. » Elle sourit, froidement, à cette image. « Me suis-je bien fait comprendre ? »
Snow Ashford Sujet: Re: You are everything I chose to stand against. - Princess & Snow Jeu 25 Fév - 16:43
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You are everything I chose to stand against.
Dans un premier temps, je comptait la laisser faire le premier mouvement, pour voir ce dont elle était capable. Pour m’adapter rapidement à ses capacités et ne pas fonçait dans le tas comme une brute. Quelques secondes passèrent dans ce silence pesant. Et puis...
Mon… Mon corps se faisait plus lourd. ...Quoi ? J’avais fait une erreur. Et ça a se moment que je m’en rendit compte.
Je tentai de m’élançait vers elle, mais… ce fut un échec. J’étais déséquilibré. Je ne prit pas une éternité à comprendre. C’était sa Semblance. Et moi, j’étais pris au pièges. Une erreur de débutant que j’allai probablement beaucoup regretter. Sa voix s’élevait de nouveau dans le silence de l’entrepôt. Je devais… me calmer.
Un grognement frustré s’échappait de mes lèvres, comme une bête en cage. Je haïssait ça, bien évidement. Je n’aimais pas qu’elle me prenne de haut ainsi, après m’avoir roulé. Néanmoins, j’avais conscience que j’étais en danger.
Tout se fit plus lourd, encore. Je ne put lutté … et fini au sol, aux côtés de mon arme. C’était douloureux et puissant. Une Semblance écrasante. Trop dangereuse mise dans de mauvaise mains. Cependant, c’était le cas. Un tel pouvoir ne devais pas être possédée par une criminelle.
Est-ce que j’allais finir broyer ici ? ..Non. Elle devait bien se douter qu’un militaire entraînait qui disparaissait, ça ne passerait pas inaperçu. Elle semblait intelligente. D’une intelligence malsaine, menant à un talent pour manipuler les autres.
Je devais… me faire plus calme. Moins ardent. J’étais à sa merci, que je le veuille ou non. Je levais la tête vers la jeune femme, qui se trouvait maintenant debout devant moi, me surplombant. Je ne voulait pas paraître faible. Ne pas accepter d’être dominé.
Elle reprit la parole. Un sourire plein de sarcasme, sans aucune joie, étirait déjà mes lèvres.
Je voulait me montrer fier, mon instinct me disait de ne pas la laisser me tenir tête. Cependant...ça aurait été imprudent, oui. Je pris un moment à répondre, mon cerveau s’activant rapidement. Si je disparaissait… on perdrait toute mes informations. Tout les effort que j’avais fourni. Je devais revenir en vie… pour me préparer à l’avoir pour de bon. A la faire regretter. Me tuer ne serait pas plus simple ? A croire qu’elle avait peur de se salir les mains de mon sang. Elle devais être responsable de la mort de nombreux Faunus pourtant, non ?
- Je crois… que vous ne me laissez pas le choix.
Je n’avais pas forcément abandonné. Ma phrase pouvait être interprétée dans deux sens diffèrent.
Mes yeux pénètrent les siens, la transperçant de mes iris désormais rouge sang. Si je devais abandonné alors, … je tenait à lui arracher le plus d’informations possible.
Le lapin blanc, toujours pressé, tombé dans le piège de la rose. Mais ce n’était un piège heureux, celui qui menait aux pays des merveilles pour y mener une Alice blonde prête à sauver l’imaginaire. Non. Pas de terrier entre les racines, pas de dégringolade ultime jusqu’à un monde merveilleux. Snow Ashford était cloué au sol, comme une mouche sur papier adhésif. Comme un magnet sur un frigo. Comme une coccinelle dans une toile d’araignée. L’araignée, en l’occurrence, se tenait droite, avec ses cheveux roses claquant contre ses tempes battantes à vif. Princess, non pas huit membres mais seulement quatre, pourtant un résultat semblable. L’officier était pris, là, fait comme un rat, comme un lapin dans un clapier ; et elle se tenait au-dessus de lui. Avec un craquement sinistre, le Faunus leva la tête vers elle, un effort qui dut lui coûter bien plus qu’il ne lui rapporta. Car Princess savait sa Semblance, désormais, elle ne commettrait pas l’erreur de glisser ses yeux dans les siens. Deux prunelles émeraudes qui, à la seconde où celles de Snow commencèrent à rougir un peu, se détournèrent bien promptement. Pas assez promptement. Un flash glacé emplit son être, sans doute un effet secondaire de la fouille douce de ses souvenirs. Elle eut des flashs. Faunus dans des cages, au Quartier Général. Rire bienveillant de Verhert. Elle devait murer sa psyché, et vite. Avec un effort surhumain, rabattant ses paupières sur ses iris, la Criminelle bloqua son esprit. Aucune mention de son vrai nom, aucun regard sur son visage démasqué, aucune localisation de ses quartiers. Qu’est-ce qu’il lui resterait, au lapin ? Savoir qu’elle avait les cheveux roses. Ce pseudo qui était le sien. Savoir qu’elle trempait là-dedans. Quelques visages de ses subalternes. Et quoi ? Comme si ça allait lui suffire. « Bien essayé, monsieur Ashford. »
Elle aurait pu le broyer, elle aurait pu faire peser ses côtes jusqu’à ce qu’elles perforent ses poumons, elle aurait pu le laisser à terre et faire s’abattre son fléau sur chacun des os de son corps. Si elle avait été une tueuse. Mais Princess n’avait jamais tué, jamais blessé autrement que par nécessité. Elle n’était pas une criminelle, elle était une idéaliste. Oui, les Faunus étaient des animaux, des bêtes qui grouillaient sur Remnant comme autant de rats dans la cale d’un navire. Pour autant elle ne tuait pas. A quoi servait d’assassiner, de faire du mal, quand il suffisait de dresser ? De mater toute la rébellion jusqu’à ce que le cabot enragé vienne vous bouffer dans la main. C’était ce qu’elle faisait, avec Snow. L’atlésien n’avait aucun moyen de savoir qu’elle ne tuerait pas. Ce n’était qu’une menace. Une voix froide, pour insuffler la peur, pour qu’enfin il lâche son affaire. Les yeux fermés pour éviter une nouvelle incursion dans son esprit, elle continua à dialoguer comme un lion autour de sa proie. « Vous allez arrêter d’investiguer. » répéta-t-elle, monomaniaque dans ses requêtes. La rose jouait un jeu dangereux, elle le savait, il le savait. Mais elle avait prouvé son point. Elle n’avait plus rien à faire ici. Avant de repartir vers sa zone, elle s’agenouilla près de l’autre, toujours l’évitant du regard. « Vous croyez en Dieu, monsieur Ahsford ? » La réponse importait peu, en vérité. Elle lui asséna seulement. « Priez. Priez pour ne jamais me recroiser. » Et, laissant là cloué au sol ce pauvre lapin sans Alice, elle s’évapora dans la nuit.
Snow Ashford Sujet: Re: You are everything I chose to stand against. - Princess & Snow Dim 7 Mar - 15:50
Scroll SP: (826/1200) Arme(s): Purgatory Semblance: Mind Reading
You are everything I chose to stand against.
Je me faisait dominer par cette criminelle. Comme un vulgaire insecte, un moins que rien. Ma colère n’en était que plus vivace. Je détestai ça, bien évidement. Je voulait lui faire regretter, en premier lieu. La faire souffrir. Néanmoins… j’étais fait comme un rat, à sa merci. Elle aurait pu me tuer, probablement. Me faire disparaître en un éclair, m’achever comme on achève un insecte.
Mon dernier essais de lui arracher des informations… ne fût pas des plus efficaces. Néanmoins, quelques flash me parvinrent. Rien de très concret, quelques visages… quelques cages, ce qui renforçait d’autant plus ma rage. Cette frustration était abominable. Pourtant, je devais me rendre à l’évidence. A l’heure actuelle, je n’avais aucune chance face à la jeune femme. Une Semblance si puissante… je la jalousait presque. Tout comme je jalousais certaines autres de mes connaissance, parfois. Ceux aux Semblances atrocement puissante. Je ne pouvais que lire les pensées. Ce n’étais pas le talent le plus efficace en combat aux corps-à-corps. Oui, je n’aimais pas beaucoup ma Semblance. C’était d’autant plus frustrant.
Elle reprit la parole. Je serrait les dents en guise de réponse. Elle m’avais battu à plate coutures.
Puis un ordre, simple. Celui d’arrêter mon enquête. Je n’y répondit pas. Pensais t-elle vraiment que j’allais arrêter si simplement ? Si ce n’étais pas moi, alors… Quelqu’un d’autre allait bien s’en occuper. J’avais des informations précieuse. Très précieuse. J’allai faire en sorte que quelqu’un l’arrête et la fasse regretter, même si ce n’étais pas moi.
Oui. La capacité de récupéré des informations, c’était plutôt ça, mon talent.
Quelques mots de plus. Croire en Dieu ? De telle notions ne me faisait ni chaud, ni froid. Alors je ne répondit pas, encore une fois. Je restait passif, parce que c’était le seul moyen de m’en sortir. Pour transmettre mes précieuses informations.
Les seconde passèrent, longue et pesante. La femme me quitta, disparaissant dans la nature comme si je ne l’avais jamais rencontré.
Je me relevai finalement. Mon corps m’était douloureux… mais ça aller. La rage en moi était encore plus enflammé. Je devais… retourner à Atlas et aiguiller l’armée sur ce trafic.
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