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Pacte de non-agression
Beacon : une étape de plus atteinte pour devenir Huntsmen. L’examen d’entrée ne fut pas des plus difficile : j’avais largement le niveau pour l’école. Enfin, même si j’avais du mal à me l’avouait, j’étais rassuré que c’était passé. Débuter ainsi le début de ma scolarité ici : 4 ans a passé dans cette école.
Et mon équipe fut également formé : mais peu importe, ce n’est pas comme si j’avais envie de me mêler à eux. Nous ne seront que partenaires. Pas amis. Je ne comptait pas faire ami-ami avec eux… surtout vu qui était mon chef d’équipe.
Il me détestait, ou plus largement : il détestait les faunus. Reste que la loterie génétique était ce qu’elle était et que j’en était un. Quelle dommage pour le blond, alalala… Le racisme n’étais d’autant plus pas inconnu à mes yeux, même si je n’en avais pas grand-chose à faire. Tout ça n’était que futile. Les Faunus possédaient des avantages que les humains n’avais pas, en plus de ça. Mes yeux nyctalopes, par exemple. Oui… tout cela était… stupide.
Karst était sûrement… un de ces enfants riches s’étant inscrit à l’école pour devenir un soi disant héros… et pour ne pas tenir plus d’une année. Le genre d’enfant a qui je faisait les poche à Atlas, en faite. Mais ce temps était résolu maintenant : je m’étais élevé et le chat de gouttière avait quitté les rues.
Je n’étais pas comme tout ses adolescent teinté d’idéaux et de rêves d’héroïsme. Je n’avais pas besoin de me lié à tout ces enfants niais. Je ne pouvait compter que sur moi même… même si là, je devais un minimum cohabiter avec mes coéquipier. Une chambre à partager, pour commencer. Bien évidement, j’avais vite pris mes aise. Et pris ma liberté par la même occasion.
Mes tendances claustrophobe ne s’atténuant pas avec le temps, restait enfermé était toujours aussi désagréable. Alors souvent, le soir je sortait : chose simple avec une Semblance comme la mienne. Mais bien évidement, le blond s’imaginait des choses. Alors que… en général je marchait juste, me promenant sans but, m’arrêtant parfois au détour d’un bar ou me perdant dans les bras d’un inconnu le temps d’une nuit. Ce n’étais pas le genre de chose qu’un enfant couvé pouvait comprendre. Je tenais à ma liberté, je n’étais pas un animal qu’on pouvais muselé. Et ça, il devait le comprendre. Parce que sinon la cohabitation n’allais pas très bien se passer.
Et les quelques première semaine on été compliqué. Je n’aidait pas trop à vrai dire.. mais Karst ni mettais pas beaucoup du siens non plus. Il était tellement … coincé. Le titiller était trop satisfaisant. Ma présence le mettait inévitablement mal à l’aise. D’autant plus que je semblait être une erreur dans son mode manichéen. J’étais… à moitié humain. Il ne fallait pas l’oublier.
Bref, le blond voulait me parler… et je me doutait bien que mon comportement allait être le sujet de conversation principal. Certes… je n’étais pas l’élève le plus sérieux, mais je travaillait de manière correcte, malgré mes escapades nocturne régulière.
Les cours étaient terminé depuis un moment… et j’attendais le blond, seul dans notre chambre commune. Les deux membres avaient une autre occupations donc… on ne serait que tout les deux. Oui. Appuyé nonchalamment contre un mur, j’observai l’extérieur par la fenêtre, rêvant déjà de m’échapper de cette pièce pour la nuit. Après ma petite conversation, bien sûr. Je n’allais pas faire attendre mon adorable petit Karst.
Le bruit de la porte qui s’ouvre attira mon attention. Mes oreille remuaient, reconnaissant bien évidement les pas de celui qui venait d’entrer. Mon ton se faisait faussement étonné.
- Oh ! Si ce n’est pas mon petit Karst…
Je tournais mon visage vers lui, lui jetant un regard taquin.
-Tu avais besoin d’un tête à tête avec moi, c’est ça ?~
Ma queue frappait doucement l’air, témoignant de mon amusement face à cette situation.
"Va à Beacon" avait-elle dit "comme ça tu pourras rencontrer de nouveau gens". Sa soeur avait eu raison : il avait effectivement croiser de nouvelles têtes à son arrivée à Vale... Juste, sur toute la population d'élèves de cette école, il avait fallut qu'il se retrouve avec un Faunus dans son équipe. Evidemment. Manquait plus que ce dernier soit casse-pieds, en plus, parce que si c'était quelqu'un de raisonnable (ce qui était sûrement trop en demander, certes, mais un homme peut toujours rêver) Karst aurait peut-être put juste passer l'éponge et oublier cette information. Malheureusement ce n'était pas le cas et il réalisa, au bout de quelques semaines, qu'il était bien parti pour passé 4 ans avec ce sac à puce dans son entourage proche... Autant dire qu'il n'était pas d'humeur fantastique ces derniers temps : si heureusement il avait passé le test d'aptitude sans problèmes, il avait un peu peur de voir ce que les autres exercices pratiques en équipe allaient bien pouvoir donner...
L'idée de demander un changement d'équipe lui a bien traversé l'esprit : en début d'année il devait y avoir encore moyen de s'arranger, probablement, et cela lui économiserait beaucoup de réflexion. Mais, qu'il le veuille ou non... Il a été choisit comme chef, aussi ce serait une sérieuse preuve d'incompétence que d'abandonner dès maintenant. En pensant positivement il pouvait même se dire que l'administration avait fait exprès de le caser avec Sky, que ce n'était pas du simple hasard et qu'il devrait plutôt voir ça comme un énième test dans sa vie d'étudiant. Ouais. Sky était une erreur, certes, mais il restait un membre de son équipe et il était hors de question d'entraver leur progression en tant de groupe juste à cause de leur incapacité à s'entendre. Il allait donc... Faire des efforts. Pas qu'il en ai particulièrement envie avec un mec suspect comme lui -il était sûr qu'il devait faire des trucs illégaux la nuit, là, bien qu'il n'ait jamais réussi à le faire avouer malheureusement- mais sa scolarité passait avant tout. C'est pour ça qu'il lui avait donné rendez-vous dans leur chambre partagée, après les cours, lorsqu'il savait que les deux autres membres seraient occupés autre part : dans sa tête ses intentions étaient claires, vraiment...
Oh ! Si ce n’est pas mon petit Karst… Tu avais besoin d’un tête à tête avec moi, c’est ça ?~
...Mais visiblement elles ne l'étaient pas pour tout le monde. Le blond venait seulement d'entrer -après avoir perdu un peu de temps à la fin des cours à poser quelques questions- et il avait déjà envie de repartir : Sky avait un don pour le mettre mal à l'aise, vraiment, c'était remarquable... Même si bon, pour être un véritable don il faudrait qu'il ne le fasse pas exprès, or Karst était quasi sûr que c'était volontaire. Dans tout les cas il se contenta de soupirer, n'ayant pas vraiment envie de perdre son énergie à le corriger lorsqu'il en aurait déjà besoin pour communiquer. Il ne voulait pas lui laisser la satisfaction d'une réaction, même si malheureusement pour lui sa gêne était plus facile à repérer que ce qu'il aimerait croire.
Ravi de voir que tu attends ma présence avec impatience mais pas vraiment, non. Tu te doutes déjà de pourquoi j'ai demandé à te parler, n'est-ce pas ?
Car s'il avait beaucoup d'adjectifs péjoratifs qu'il pouvait attribuer à Sky, "stupide" n'en faisait pas parti et vu l'air sérieux que prit le blond après quelques instants il ne fallait pas être un génie pour deviner qu'il préférait passer au sujet principal au plus vite : plus tôt ils en auraient fini, plus tôt il pourra passer à une activité plus intéressante telle que ses révisions ou... N'importe quelle activité n'impliquant pas Sky, en fait. Il ferma la porte derrière lui en entrant, ne tenant par particulièrement à partager leur discussion avec le reste du couloir (après tout ça ne les regardait pas), mais ne fit pas plus de pas dans la pièce, préférant se poser contre la porte les bras croisés. Plus loin du Faunus il était, mieux il se portait et que ce dernier reste sagement posté à sa fenêtre l'arrangerait vraiment. Il n'irait pas souhaiter qu'il passe par-delà la-dites fenêtre, ce serait juste méchant puis il était sûr qu'il s'en sortirait vu que c'était un chat... Enfin, est-ce que ça s'applique aussi au Faunus, ça ? Bonne question. Il aurait bien envie de tester si ce n'était pas "pas gentil". Bref, ce genre de réflexions n'étaient pas ultra constructives et il se dit qu'il allait lui donner un petit indice dans le cas où il surestimait l'intelligence de la bêbête.
... C'est par rapport à l'équipe, bien entendu. On ne peut pas continuer comme ça et il va falloir vite trouver une solution.
Préciser quel était le problème serait une perte de temps puisqu'à ses yeux il était évident : soit Sky le comprenait et tant mieux, ils pourraient peut-être trouver une solution, soit il était vraiment stupide et tant pis il proposerait une idée, qu'il avait en tête depuis un moment à vrai dire, en espérant que ça fonctionne pour eux deux. Il préférait juste attendre de voir ce qu'avait à dire son coéquipier avant : qui sait, peut-être qu'il proposerait de lui-même de quitter l'équipe telle la bête asociale qu'il était et ils en seraient débarrasser définitivement ?... Ouais, trop beau pour être vrai, ça. Mais il était quelqu'un de patient, il pouvait survivre à une discussion avec le Faunus sans problème, il avait dit qu'il ferait des efforts après tout. Son visage devait clairement montré qu'il n'était pas enjaillé à l'idée d'être ici, certes, Karst n'a jamais vraiment prit la peine de le cacher lorsque lui et Sky était dans la même pièce, mais bon il doutait que le chat soit heureux de le voir non plus. Il était peu probable que sa haine -quoi que s'était violent comme mot, dédain collerait plus- soit à sens unique après tout, non ? Quoi que ça changerait pas grand chose, au final...
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Pacte de non-agression
Le petit blond restait contre la porte… Ooh… Il avait peur de moi ? Il ne voulait pas s’approcher de la vermine ? C’était comme ça qu’il voyait les Faunus, non ? Toute cette discrimination me paraissait bien ridicule. Comme c’était mignon, comme c’était touchant. Le pauvre petit garçon avait peur du méchant chat de gouttière. Bien-sûr que j’avais conscience du sujet de conversation du blond. Mais j’avais aussi conscience que trouvait une zone d’entente allait être difficile. Je tenais à ma liberté, et j’allais bien lui faire comprendre. Je laissait le blond parler, avant de m’approcher., quelques pas autant confiant que nonchalant. Me penchant vers son visage, mon regard perçant plongeait dans le sien. Une dizaine de centimètres nous séparaient à présent. Le petit blond était gêné et n’allait sans doute pas tarder à s’éloigner. Bien-sûr. Pas étonnant pour quelqu’un d’aussi coincé que lui. Le titiller était tellement jouissif. C’était dur de m’en empêcher. J’avais envie de briser son image de bon petit garçon, de montrait ses vices au pleins jours. Ce soi disant bon élèves faisait preuve d’un racisme déconcertant, pour commencer. Bien que ça ne me touchais pas beaucoup : ce n’étais pas ça qui allez m’inquiétais. Je ricanai.
- Tu me déteste, n’est ce pas ? Tu hait avoir une sale bête dans ton équipe… non ?
Il ne s’en cachait pas en même temps. Une main audacieuse s’approcha de son visage, passant un index sous son menton. Un contact confiant mais léger, qui allait s’en aucun doute le mettre aisément mal-à l’aise. Il voulait faire le bon petit chef d’équipe… mais il me haïssait. Héhé. C’était risible. Ma queue frappait l’air à proximité de lui, un peu agité de l’échange.
- Je suis désolé de te l’apprendre, mon petit blond, mais tout ne peux pas se passer comme tu veux. Si par solution tu entends que je joue au bon petit élèves et bien… ce ne sera pas possible. Je ne vais pas t’obéir sous prétexte que tu soit mon chef d’équipe.
Ma voix se faisait sirupeuse, toxique et affichait clairement mon envie de rébellion. Même si je savais que j’allais devoir faire un compromis : je n’étais pas stupide. Lui comme moi tenons à notre futur diplôme. Ma main s’éloigna de son visage. Il était temps d’être un minimum sérieux, après m’être un peu amusé avec lui. Mais mon regard perçant était toujours dans le sien : je n’allais pas me laisser faire.
- Que tu le veuille ou non.. nous sommes coéquipiers. Mais tout comme toi je suppose… je n’ai aucune envie de faire ami-ami.
Ma queue passa rapidement à proximité de sa jambe. Je soupirai doucement. Oui. Autant parler clairement.
-Mais… Je suppose qu’on doit faire un minimum d’effort tout les deux. Je veux bien essayer d’être… un peu plus agréable. Mais en aucun cas je jouerai à l’enfant modèle. De ton côté, n’essaye pas de me contrôler. Et… je serai un coéquipier potable, je suppose.
Je fronçai les sourcils, la queue battant de l’air.
Karst n'aimait pas trop que le chat s'avance vers lui, vraiment pas. Le regard méfiant qu'il portait sur le Faunus devait être assez clair là-dessus et le jeune homme aurait apprécier qu'il saisisse le message... Mais peut-être l'avait-il justement trop bien saisit, en fait : il avait beau connaître Sky que depuis quelques semaines tout au plus, le blond commençait à saisir quel genre de personne le chat était, ce pourquoi cela ne le surprendrait pas qu'il aille à l'encontre de ce qu'il voulait en connaissance de cause pour l'agacer. Et c'est bien pour ça qu'il ne lui ferait pas l'honneur de changer de sujet pour le reprendre sur son comportement, ou même de s'énerver... Même si, en toute honnêteté, il a été pris de court en constatant qu'il s'était approché bien plus près que prévu. Un bon réflexe aurait été de se pousser, certes, mais faire ça serait admettre que la présence du Faunus le gênait dans un sens, or il ne voulait pas lui donner cette impression... Puis surtout, il y avait une porte derrière lui, donc le réflexe de reculer s'avérait plutôt inutile. S'il n'avait pas autant de sang-froid il aurait vraiment finit par jeter Sky par la fenêtre au bout de quelques secondes, ne serait-ce que pour tester sa petite théorie... Surtout que ses prochaines personnes rendait cette option très tentante.
Tu me déteste, n’est ce pas ? Tu hait avoir une sale bête dans ton équipe… non ?
... Mais bon, fuir n'allait résoudre rien et il était déterminé à maintenir le contact visuel pour lui faire savoir qu'il ne comptait pas lâcher l'affaire si facilement. Après tout il n'allait pas lui mentir : c'était plutôt évident, tout ça, et le dire directement ne ferait que renforcer ce fait au final. C'est bien ce qu'il s'apprêtait à dire mais... Disons que le contact physique qu'il n'avait pas prédit non plus lui avait fait complètement perdre sa phrase ?... Ouais, s'il pouvait prétendre ne pas être gêné auparavant, là, c'était plus ou moins fichu, et il lui fallait un effort pour ne pas se débarrasser du chat d'un coup de genou ou quelque chose du genre. Il ne voulait pas être violent, après tout, mais bon de toute manière ce n'est pas comme s'il risquait de l'être quand son cerveau peinait à interpréter la situation : plus concrètement, il captait rien à ce que Sky essayait de faire, et ne pas le savoir le gênait bien plus que la violation de son espace personnelle en vérité. Aussi il abandonna momentanément cette ligne de pensée et se contenta de se concentrer sur ce que le Faunus avait à dire, en espérant peut-être qu'il pouvait oublier ce détail et arrêter de rougir au passage.
Je suis désolé de te l’apprendre, mon petit blond, mais tout ne peux pas se passer comme tu veux. Si par solution tu entends que je joue au bon petit élèves et bien… ce ne sera pas possible. Je ne vais pas t’obéir sous prétexte que tu soit mon chef d’équipe.
... Mais au moins, il y avait une chose qu'il réussissait à comprendre parfaitement : ils n'étaient pas fait pour s'entendre. Il le lâcha -enfin- et Karst en profita pour prendre ses distances de quelques pas rapides : il aurait avoir ce réflexe plutôt, vraiment il avait envie de se gifler mentalement, mais bon ce n'est pas comme s'il avait prévu de rajouter l'adjectif "débauché" dans les qualificatifs de Sky : il baisse sa garde cinq secondes, histoire d'être un minimum sympathique, et c'est ça le résultat ? Vraiment, il était trop gentil. Il était sûr que le Faunus devait bien se marrer de sa confusion, mais en même temps quelle conclusion voulait-il qu'il tire de... ça ? Tout ce qu'il savait, c'est qu'il était quasiment sûr que ce n'était pas socialement approprié, du reste... Peut-être que c'était normal chez les Faunus, il en savait rien et il n'en avait pas l'envie en fait. Eurk. Il lui fallut un moment pour rassembler ses pensées de manière cohérentes et ne pas juste reprendre la parole pour insulter son interlocuteur : parce que c'était tentant, oui, mais ils repartiraient à la case départ et quitte à devoir subir cette situation (et Sky, en général), Karst espérait bien que ça serve à quelque chose.
Que tu le veuille ou non.. nous sommes coéquipiers. Mais tout comme toi je suppose… je n’ai aucune envie de faire ami-ami.
Au moins on est d'accord sur un point...
Il avait bien finit par détourné le regard. C'était juste... Trop gênant. Il ne comprenait pas Sky et ça l'embarrassait grandement car comment était-il sensé interagir avec lui, hein ? Et c'était énervant, aussi, d'où cette remarque à voix basse n'ayant nulle autre but qu'évacuer la frustration qui commençait à s'accumuler. Il était hors de question de confronter le chat pour l'instant, ceci dit : outre le fait qu'il ne voulait pas répondre à ses attentes -quoi que ce fut peut-être un léger échec- les dernières paroles du sac à puce avaient eu le mérite d'être clair et Karst se doutait qu'on ne pouvait pas faire fléchir un rebelle de force. Si Sky refusait de faire le moindre effort, même la plus belle démonstration de diplomatie ne servirait à rien, et réfléchir à ce qu'il pourrait bien faire dans ce cas était assez frustrant pour qu'il soit -pour une fois dans sa vie- content que le chat reprenne la parole et dissipe ces questions.
Mais… Je suppose qu’on doit faire un minimum d’effort tout les deux. Je veux bien essayer d’être… un peu plus agréable. Mais en aucun cas je jouerai à l’enfant modèle. De ton côté, n’essaye pas de me contrôler. Et… je serai un coéquipier potable, je suppose.
Un "coéquipier potable", toi ?
... Oups, c'était parti tout seul. Mais en même temps c'était assez difficile pour lui de se retenir de rire : Sky, un coéquipier potable ? C'était un oxymore, en fait ! Enfin, de quoi pouvait-il se plaindre quand cette distraction l'avait bien aider à changer d'état d'esprit et effacer les cinq minutes précédentes de son cerveau afin de reprendre sa confiance en lui habituelle. Il se reprit rapidement et décida de donner au Faunus le bénéfice du doute, pour une fois qu'il semblait faire preuve de bonne foi... Puis, surtout, ce n'était pas comme s'il avait une meilleure option que vouloir le croire pour le moment : ils étaient suffisamment proches de son but originel, après tout, et Karst n'espérait pas plus. Il ne lui restait qu'à mettre les choses au clair de son côté, histoire d'être sûr d'être sur la même page, et ils pourront au moins partir sur des bases honnêtes faute d'être stables.
Pardon, c'était déplacé. Tu sais très bien l'opinion que j'ai de toi et des gens de ton espèce, comme tu l'as si bien exprimé, et je ne planifie pas de la changer de sitôt... Aussi je ne te demanderais pas de changer non plus, dans la mesure où cela ne vient pas handicaper l'équipe en tout cas.
Peut-être pourra t-il croire que les Faunus sont dignes de confiance quand les Grimm deviendront des animaux de compagnie, ou les terroristes arrêterons leurs bêtises et chercheront à se repentir. Mais en attendant il n'avait pas trop envie que Sky entache le nom de l'équipe en aillant faire n'importe quoi, ce pourquoi il préféra mettre les points sur les i tout de suite avec une pause de quelques instants pour bien appuyer ses mots. Il reprit rapidement la parole, choisissant toujours soigneusement ses phrases comme à son habitude :
Tant que tu me fiches la paix et n'entrave pas mes plans, je n'irai pas entraver les tiens. Néanmoins je ne te laisserai pas fuir tes responsabilités en ce qui concerne l'équipe, qu'on soit bien clair : si tu respectes bien cela peut-être alors pourrions nous travailler ensemble de manière correcte.
Peut-être. Parce qu'il doutait clairement de la capacité de Sky a être un coéquipier décent, peu importe à quel point il essayait sincèrement d'être lui-même de bonne foi. Ce genre de contradictions n'étaient pas rares chez lui, ceci dit, aussi il lui suffisait de l'ignorer pour le moment, d'autant qu'il était d'humeur assez exécrable après le tour que le félin venait de lui jouer pour ne pas chercher à se casser la tête d'avantage. Il sembla réfléchir quelques instants savoir s'il n'avait pas oublié quelque chose, s'il n'avait pas quelque chose à faire aussi... Avoir sa simple parole ne le rassurait pas tant que ça, aussi il aurait aimé avoir une sorte de contrat, mais il réalisa la stupidité de l'idée quelques secondes après son apparition. De toute manière de l'encre sur du papier ou des paroles en l'air reviendraient au même : il finirait bien par trahir sa confiance un jour ou l'autre, donc autant s'y résigner en avance. Puis une autre pensée lui revient en tête -assez embarrassante pour sentir un peu de couleur revenir sur ses joues- aussi il décida de la dégager aussi tôt que possible pour pouvoir passer définitivement à autre chose.
Ah, et évite de refaire des trucs comme euh... Là. Ce serait dommage de casser cette si jolie fenêtre après seulement quelques semaines, non ?
Parce qu'un jour il allait vraiment y passer, en fait. Même s'il était plus inquiet pour les gens qui risquaient de devoir le supporter -lui y comprit- et les éventuels dégâts collatéraux que pour Sky lui-même.
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Pacte de non-agression
Cette gêne sur le visage du blond… Je ne m’en lasserai jamais. J’adorais le voir perdre sa contenance. Pourquoi j’avais fait ça ? Pour le voir en positions de faiblesse, probablement. En un coup d’œil, j’avais compris qu’il n’avais pas l’habitude des contacts physiques.
Mais le garçon n’était pas si faible : ainsi ses yeux bleu clair était toujours plongé dans les miens. Intéressant. J ‘aimerai bien un chef d’équipe résistant, si possible. Et pas juste un fils à papa coincé. A voir ou le blond allait se positionner. Ça ne l’empêcha pas de fuir de quelques pas lorsque je le lâcha. Il avait peur de moi, le pauvre enfants.
- Un "coéquipier potable", toi ?
Je perdit mon rictus. Je ne supportai pas ça, qu’on me prenne de haut. Mon regard se fait froid, tranchant comme une lame. Mes oreilles, rabattu sur mon crâne en signe du colère et ma queue battant l’air furieusement.
- Je n’aime pas beaucoup ce ton.
La tension était palpable, j’avais envie de lui sauter à la gorge. Je haïssait ce genre de comportement de toute mon âme. On m’avait assez vu comme déchets auparavant à Atlas. J’étais prêt à lui montrer que je n’étais pas faible, que je pourrai être une aide même pour un égocentrique comme lui. Mais je n’allai pas me battre : en tout cas je n’allais pas commencer les hostilités. Je ne commençais jamais les combat, après tout.
Mais le blondinet s’excusa. Les gens de mon espèce, hein… Pourquoi des simple oreilles et une queue me portait autant préjudice ? Je ne comprenais pas. L’Homme détestait la différence à un niveau ridicule. C’était stupide. J’étais heureux d’être un Faunus, malgré la haine et la violence. Parce que ça me rendait plus fort. Si on plongeait cette pièce dans le noir, alors à ce moment, on verrait bien qui serait le plus avantagé entre l’humain et le Faunus aux yeux de chats. Tout comme mon ouïe, plus fine, plus développé. C’était juste… stupide.
- Tant que tu me fiches la paix et n'entrave pas mes plans, je n'irai pas entraver les tiens. Néanmoins je ne te laisserai pas fuir tes responsabilités en ce qui concerne l'équipe, qu'on soit bien clair : si tu respectes bien cela peut-être alors pourrions nous travailler ensemble de manière correcte.
Bien. On trouvait un point d’entente. Enfin, il restait encore a voir si le blond serait capable d’être un coéquipiers potable, lui. Je parierait qu’il venait d’une école réputé, avait été choyé par ses parents et croyait maintenant que le monde lui appartenait. Il allait être ignoble, probablement. Mais je n’avais pas le choix : je voulais lui donner tort, qu’il me regarde dans les yeux et me dise, honteux, que j’étais un bon coéquipiers. Et ce sera tout. Je ne veux partager rien d’autre avec lui.
- C’est ce que je comptais faire. Il semblerait qu’on est trouvé un point d’entente.
Ma voix était froide et menaçante, la réplique sortie plus tôt n’était pas forcément passé, malgré les excuses. Car c’était clair que les excuses n’étaient pas honnête : le jeune homme voulait limitait le conflit, mais je savais qu’il ne voyait en moi qu’un parasite. Alors que de nous deux, j’étais sûrement celui ayant le plus d’expérience : celui connaissant la dureté de ce monde. Comment pouvait-on comprendre ça, quand on avait grandit avec une cuillère d’argent dans la bouche ? Je ne comptait d’autant plus pas lui faire confiance. Travailler en équipe, certes, mais pas lui confiance.
Son regard chaleureux s’effaçait de mon esprit, mais ses conseil, eux, était toujours là. ‘’Ce monde n’aime pas la différence, alors ne fait confiance à personne’’. Cette phrases me hantait depuis de nombreuses années : mais elle me permit la survie, elle me permit de m’en sortir.
Et ce n’était pas face à un blondinet ayant des problèmes d’égocentrisme que j’allai changeait. Blondinet qui reprenait des couleurs, d’ailleurs. Un contact si léger avait réussi à le gêner autant ? Et bien, sil pensait que j’allai oublier ça, il se mettait le doigt dans l’œil.
- Au cas ou tu le saurait pas, un chat retombe toujours sur ces pattes.
En vrai, je ne savais pas si c’était la même chose pour les Faunus, même si j’en doutait. Mais le garçon ne pouvais pas savoir que je bluffait.
- Par contre, je ne dirait pas la même chose te concernant. Donc je pense que tu devrait craindre un peu la fenêtre, toi aussi.
Mon ton était redevenu joueur, oui. J’avais encore un peu envie de m’amuser avec lui. Ma queue ondulait joyeusement.
- En plus de ça… le contact ne t’a pas dérangé, non ? Je suis sûr que tu a même beaucoup aimait, même si tu n’assume pas. Désolé de briser tes espoirs, mais… tu n’es pas mon type. Un peu trop raciste, je dirait.
Bon, en vrai il était pas si mal. Reste que j’avais un peu envie de chercher le conflit avec lui et qu’il était parfaitement le type de personne non pas qui m’attirait, mais que je détestais. Je souriait d’avance à la gêne du blond. Ce n’était pas comme si j’avais vraiment besoin de le toucher pour le mettre mal à l’aise.
Alors comme ça il n'aimait pas son ton ? Visiblement, il avait vexé le sac à puce : ce n'était pas dans ses intentions pour le coup mais bon, c'est des choses qui arrivent. Si ç'aurait été quelqu'un d'autre sûrement il y aurait prêté plus d'attention, mais ce que pouvait bien penser son interlocuteur actuellement lui était bien égal, ce pourquoi il continua après ses excuses sans se préoccuper de la colère du chat. Tant qu'ils réussissaient à trouver un point d'entente, en fin de compte, le reste lui était égal et il était bien content que dans un premier temps cela semblait être le cas. Qu'ils soient d'accord en ce qui concernait l'équipe c'était le principal, le reste était secondaire... Même si bon, le blond aurait clairement préféré que son coéquipier ne remette pas les précédents sujets sur le tapis. Qu'il disparaisse on ne sait où comme à son habitude et le laisse en paix aurait été préférable, peut-être même ne lui en aurait-il pas tirer rigueur pour une fois. Mais c'était bien de Sky dont on parlait, aussi s'attendre à ce qu'il agisse comme lui l'aurait préféré était bien naif de sa part.
Au cas ou tu le saurait pas, un chat retombe toujours sur ces pattes. Par contre, je ne dirait pas la même chose te concernant. Donc je pense que tu devrait craindre un peu la fenêtre, toi aussi.
Oh, des menaces ? Intéressant. Au moins, il avait la réponse à sa question -même si évidemment il n'aurait aucun moyen de s'assurer de la véracité de cette dernière- et même si les petites pics du chat n'étaient pas particulièrement agréables à subir, c'était pour lui toujours un terrain plus familier que leur discussion précédente aussi n'allait-il pas s'en plaindre. Il hocha doucement la tête, l'air de dire qu'il prenait en compte son avertissement, bien qu'en réalité il ne le considérait pas sérieusement : que le chat essaie de le jeter de la fenêtre, il verra bien qui finira dehors. Maintenant il s'attendait à ce qu'il s'arrête là, néanmoins il se douta vu l'air joueur de son coéquipier qu'il lui préparait une mauvaise surprise ce pourquoi il se prépara mentalement à subir sa prochaine remarque... Bien que bon, il allait être prit de bien trop court pour que cela soit utile.
En plus de ça… le contact ne t’a pas dérangé, non ? Je suis sûr que tu a même beaucoup aimait, même si tu n’assume pas. Désolé de briser tes espoirs, mais… tu n’es pas mon type. Un peu trop raciste, je dirait.
H-hein ?
Quoi. Qu'est-ce-que. Pardon. Plait-il. Et autres synonymes que vous voulez écrire ici pour signifier la surprise. Qu'est-ce que le chat racontait ?! Certes, ça lui avait semblé bizarre que Sky ignore totalement sa dernière remarque, mais si c'était pour y répliquer avec des trucs ne faisant aucun sens (du moins à ses yeux, en tout cas) il aurait dû juste se taire, en fait. Et mince, il rougissait encore maintenant. Mais il ne voulait pas que l'autre se méprenne encore, ce pourquoi il ne mit que quelques instants avant de répliquer.
Q-qu'est-ce que tu racontes ? J'étais mal à l'aise, ça se voit non ? Et est-ce que j'ai l'air d'une fille, pour toi ?!
Au moins, les intentions du chat à ce moment étaient plus claires maintenant, mais ce n'est pas pour autant qu'il allait, juste... L'accepter, quoi. S'il n'était pas le type de Sky, le chat n'était certainement pas son type non plus : si on demandait à Karst le genre de personne avec qui il se voyait être ce serait certainement une fille sympa qu'il aurait rencontré plus tôt et aurait apprit à connaître au fil du temps, pas le casse-pied de première lui pourrissant la vie ces deux dernières semaines et qui était en plus un Faunus !... D'ailleurs, ce genre de trucs, c'est entre gens de sexe opposés, non ? Pas qu'il y ai réfléchit : ça lui semblait juste bizarre et il avait réagit vivement à cause de la provocation, il s'était pas posé plus de questions que ça. Il reprit d'ailleurs rapidement son sang-froid en remarquant que ce dernier lui avait légèrement échapper ces précédentes secondes, soupirant et essayant de remettre ses pensées dans une phrase claire et que le félin ne pourrait pas s'amuser à retourner contre lui par la suite de préférence.
Si te coller aux gens sans leur consentement est normal pour toi, je ne saurais pas quoi te dire autre que le fait que je ne suis absolument pas intéressé. Ne te met pas d'idées bizarres en tête, s'il te plait, c'est gênant. Et ne t'approche pas : un mètre de distance minimum, ok ? Je ne tiens pas particulièrement à me battre avec toi pour si peu, mais si j'y suis contrains...
Argh, le chat avait gagné pour cette fois, il le reconnaissait, mais ce serait partie remise : il espérait juste qu'il ne faisait pas ça avec d'autres gens dans l'académie aussi parce que sinon bonjour la réputation... Bref, plus qu'une option : la fuite. Il était certain qu'il devait y avoir de fantastiques documents qu'il n'avait pas encore repérer dans la bibliothèque, tiens. Il se contenta de lâcher, avant de se retourner vers la porte et se préparer à filer loin d'ici.
Sur ce j'ai d'autres chats à fouetter -façon de parler bien sûr- donc si tu me permets...
Scroll SP: (826/1200) Arme(s): Artémis & Séléné Semblance: Blue Mist
Pacte de non-agression
Sa gêne et sa surprise… Haa…. C’était un délice. Il était vraiment coincé, hein. Ce serait dur de m’empêcher de l’embêter. Rien ne nous rapprochais : ce serait un miracle si cette équipe fonctionne correctement. Enfin… je lui avait dit que je comptais y mettre un peu du miens, et je n’avais pas menti. Mais là, c’était trop. Il lui manquait vraiment une case.
L’air d’une fille ? Je fut prit d’un fou rire, incontrôlable et soudain. Je riait à gorge déployée, jusqu’à ce que les larmes me montent au yeux. C’était trop là, il pouvais pas être sérieux. Il avait bien conscience que les relations gay existait, hein … ? Dans quel environnement il avait grandit sérieusement : sa vision de la réalité était donc bien biaisé sur de nombreux points.
Je prit quelque instant pour me calmer. Je n’étais vraiment pas habitué à rire comme ça : j’allais finir par faire une crise cardiaque avant la fin de ma scolarité.
Nan mais vraiment, qui avait eu l’idée de former une telle équipe ? Le directeur ne devait vraiment pas aller bien.
Il voulait un mètre de distance ? Bien-sûr, c’est pas comme si on vivait dans la même chambre, hein … Je prit finalement la peine de lui répondre, un rictus narquois sur le visage :
- Oui oui… Tout ce que tu voudra Karstounet.
Je ricanais. Vraiment, me mettre en équipe avec lui c’était me pousser a être encore plus invivable. Enfin… des effort, oui. J’allai… essayer.
De toute façon, le blond fuyait pour le moment. Je lui souriait joueur, ma queue frappant l’air doucement. Je lui fit un signe d’au revoir de la main.
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