La carte folle et l'agent du chaos.

Arme
On ne peut pas vraiment appeler ça une arme, mais Aloïs a plein de lames de rasoir, d'aiguille, de file barbelé ou autre truc dangereux sous ses manches pour être sur d'actives sa semblance juste en bousculant quelqu'un.
Le souci, c'est qu'à force de se blesser avec, non seulement ses bras sont couvert de plaie mal cicatrisé et de profondes cicatrice, mais ils sont aussi très faibles. Aloïs ne peut donc plus porter des choses lourdes, mais il lui arrive aussi souvent de faire tomber ce qu'il tient dans les mains. Il fait cependant toujours très attention à ne pas lâcher sa poupée.

Semblance
La semblance d'Aloïs s'appelle "broken mind". Elle agit comme un outil de survie.
Si quelqu'un, Faunus ou Humain, blesse Aloïs d'une quelconque façon, que ce soit attentionnel ou accidentel, il verra une marque de main apparaître quelque part sur son corps.
Si la personne s'excuse de façon honnête, la marque disparaît et rien de se passer. (Pas la peine d'implorer, juste la "fausse politesse" hypocrite ça marche pas.)
Mais si vous ne faites rien, ou pire, si vous continuez de blesser le pauvre enfant, sa poupée se déchireras. (En théorie c'est juste un objet ayant une valeur sentimental pour Aloïs qui se casse partiellement, mais la plupart du temps c'est sa poupée qui remplie ce rôle.)
Une fois la poupée déchirée, la personne touchée devient folle de rage, et en proie à de terribles hallucinations sur lesquelles Aloïs ne possède aucun contrôle. (Je laisse le sadisme des écrivains imaginer ce qu'il se passe dans la tête de la victime de cette malédiction.) Selon les prédispositions à la violence de la personne touchée, iel peut aller d'agressif à meurtrier. Le seul point commun de toutes les personnes ayant été touché, c'est qu'iels ne s'en sont jamais pris directement à Aloïs dans ces crises, comme s'il s'était effacé de leurs esprits. Cela dit, vue que ce dernier devient invisible pour la personne touché, il peut se faire blessé par des mouvement brusque ou des coups perdu en restant près de la personne en crise.
La poupée ne sert que d'indicateur. Une fois Aloïs suffisamment loin de la personne touchée, la poupée se repart, la marque disparaît, et tout s'arrête.
Même s'il se sert de son "arme" pour déhancher ce pouvoir, Aloïs ne le contrôle pas. Que ce soit la violence, la duré ou les événements de l'hallucination, tout ça ne dépend que de facteur extérieur à sa volonté.
Une fois suffisamment loin et en sécurité, Aloïs subit le contrecoup de sa semblance. Une vive douleur envahis son corps comme s'il brûlait et se décomposais de l'intérieur. Cette douleur est purement psychosomatique, autrement dit, il ne subie aucune blessure pour la provoquer, mais elle est si intense que rien ne peut l'apaiser. Plus il a utilisé sa semblance longtemps plus le contrecoup seras long.
La semblance d'Aloïs ne peut toucher qu'une personne à la fois et, si Aloïs est endormis ou inconscient, elle ne se déhancheras pas.

Description Mentale

Aloïs est comme un chat errant. Parfois, vous le verrez passer. Parfois, il vous quémandera même un peu de manger. Et parfois, il disparaîtra pour une durée indéterminée avant de revenir vous demander à manger de la façon la plus naturelle du monde.
Une chose est sûre, il n'est pas stable mentalement. Un jour, il semble le plus heureux des enfants, le lendemain, il n'arrive même plus à sourire. Il peut changer très vite d'émotion, voir sembler être quelqu'un de totalement différent. C'est sûrement pour ça qu'il est si dure de le décrire concrètement.
On peut néanmoins remarquer quelques variables fixes.
Il aime beaucoup les sucreries et gâteaux en tout genre, mais il n'est jamais vraiment difficile en terme de nourriture bien qu'il ne porte pas les aliments trop amer dans son cœur.
Il est très créatif et adore dessiner et chantonner. Les murs de "sa maison" sont couverts de gribouillages en tout genre sorti tout droit de son imaginaire.
Il n'est pas vraiment un expert de la discrétion et fonce souvent droit vers son but sans vraiment réfléchir à ce qu'il juge comme des détail. Mais il peut aussi facilement se déconcentrer s'il voit quelque chose qui pique sa curiosité.
Il trouve les Faunus rigolo, même s'il passe son temps à les appeler les Faunes. C'était une erreur à la base, mais il ne l'a jamais corrigé.
Il n'est pas très doué pour lire et écrire. Malgré quelques bases, il a un niveau bien inférieur à ce qu'on pourrait attendre d'un enfant de son âge.
Il ne semble pas vraiment avoir de remords. Que ce soit quand il disparaît sans donner de nouvel, inquiétant tous ceux le connaissant, ou quand il se sert de sa semblance pour commettre des vols, il ne semble jamais regretter ces actions. Au fond, c'est comme s'il considérait avoir le droit de causer du tort à autrui.

Histoire & Passé

"Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui nouvelle vidéo portant sur une affère assez récentes par rapport à celles que je traite d'habitude. On va se pencher sur le meurtre-suicide de Drew Evans. Les raisons pour lesquelles il a assassiné sa femme, Lily Evans, et la disparition mystérieuse de leurs enfants, Aloïs Evans, quelques mois après ce funeste événement. Évidemment, cette vidéo n'est pas là pour glorifier les crimes que j'y pressante. Je vais également y aborder plusieurs sujets sensibles tels que la maltraitance, que ce soit dans un couple ou sur mineur, et bien évidemment les événements tragiques du meurtre-suicide. Si vous êtes sensible à un ou plusieurs de ces sujets, je vous invite à juste partir. Il n'y a rien de mal à prendre soin de soi et il y a plein d'autre vidéo que vous pourrez regarder sans problème.

On ne sait pas beaucoup de choses sur le passé de Drew Evans. Il a grandi dans une famille modeste et plutôt croyante. Sa mère était très stricte et ne laissais que peu de liberté à Drew. Son père était alcoolique et parfois violent. À l'âge de 19 ans, Drew rencontra Lily, qu'il épousa trois ans plus tard. Il avait 25 ans et sa femme en avait 23 quand leurs fils, Aloïs, est nés. Tout était plutôt stable. La famille ne roulait pas sur l'or, mais toutes les personnes les connaissant les décrivaient comme très sympathique. Cependant, Drew était, comme son père, assez porté sur l'alcool, mais ça ne semblait pas affecter le couple pour autant.
Trois ans après la naissance d'Aloïs, la mère de Drew décède. On pense que ça a été le premier élément déclencheur de "la chute de Drew Evans". Il a coupé les ponts avec son père et buvait de plus en plus. Parfois, il allait jusqu’à blesser sa femme, voir son fils. Enfin bon, je vous épargne les détails, mais la perte de sa mère l'a clairement affecté.
C'est seulement deux ans après qu'arrive l'événement étant supposément le second élément déclencheur. Drew perd son père et, même s'ils avaient coupé les ponds Drew héritas des très nombreuses dettes de son père, mettant la famille dans une misère financière. Drew tentait bien des arnaques ou des vol pour s'en sortir, mais le peut qu'il gagnait était aussitôt dépensé pour de l'alcool. Aloïs, le fils de la famille Evans, n'a pas été scolarisé, on présume que c'est à cause des soucis financiers de la famille, même s'il semble avoir également subie de la négligence et diverses maltraitances de la part de son père, mais aussi de sa mère, sûrement dépassé par le comportement de son mari et par les petits boulots qu'elle enchaînait pour tenter de faire vivre le foyer.
Après trois ans de vols et arnaque, Drew est attrapé, jugé et condamné à un an de prison. Duré qui devient un an et six mois à cause de son attitude. Il était malpoli et agressif, et aurait provoqué une bagarre avec son compagnon de cellule.
Quand sa peine se termina, il retourna vivre avec sa femme et son fils et repris rapidement sa consommation excessive d'alcool. D'après les voisins du couple, il arriva de les entendre crier et se disputer. Drew était violent et agressif envers sa femme et son fils, les cris durant parfois jusqu’à très tard le soir. Et, justement, un de ces dits soirs des cris se sont fait entendre. Deux coups de feu, puis plus rien. Suite à ça, la police fut appelée par les voisins de la famille.
Quand les policiers sont arrivés sur les lieux du crime, ils ont vu le corps de Lily Evans, qui était décédé d'une balle au niveau de la poitrine. Pas loin d'elle se trouvais le corps de Drew Evans, qui, lui, était décédé une balle dans la tête et tenais encore l'arme du crime dans sa main.
En fouillant la maison, les policiers ont retrouvé le jeune Aloïs Evans, enfermé dans le placard de sa chambre. Il se bouchait les oreilles en gardant une vieille poupée abîmée contre lui. L'enfant fut évacué de la maison par la fenêtre de sa chambre pour qu'il n'ait pas à voir la scène de crime.
Après ça, les policiers ont tenté de l'interroger, mais il semblerait qu'il ne se rappelât de rien. Pas seulement au sujet du crime, mais au sujet de… Bas de tout. Que ce soit au sujet de ses parents, de son quotidien et de tout ce qui est lié à avant la tragédie, il ne se rappelait de rien. Il était juste capable de donner son nom, et celui de sa poupée qu'il refusait de lâcher.
Ne pouvant donc pas avoir le témoignage du garçon, et ne voulant pas lui faire revivre cet événement traumatique, la police se contentas donc de théoriser sur les événements ayant conduit à ce crime atroce. La théorie retenue, c'est que, suite à la maltraitance de son père, Aloïs aurait déclenché sa semblance pour se protéger, plongeant son père dans une espèce de folie meurtrière, poussant ce dernier à se saisir de l'arme familial et à "déverser sa haine" sur sa femme au lieu de s'en prendre à son fils.
Au vu de l'état de l'enfant, les policiers le placèrent dans un foyer doté d'une aide psychologique adapté. Foyer duquel il s'enfuit à peine trois mois après. Ça fait maintenant trois ans que la police n'a plus de nouvelle de l'enfant…"

-Tien! C'est moi!

Le boulanger, surpris, enleva ses écouteurs avant de me dévisager en me comparant à la photo sur la vidéo.

-J'peux avoir un croissant m'sieu?
- Heu… o-oui! Dis-moi petit… Où sont tes parents?
-Bas j'en ai pas!
-… Viens avec moi. Je t'offre le croissant si tu me suis.

Commence à noter le numéro de la police sur son téléphone, le boulanger me saisit le bras… Avant de le lâcher tout aussi rapidement après avoir touché une lame.

-Aie! Qu'est-ce que-!

Une marque de main apparut sur son visage. Il se mit à saccager sa boutique après que Coby se soit déchiré. Je pris juste le temps de prendre quelques billets dans la caisse, des bonbons et un croissant avant de repartir. J'aurais bien pris plus de choses, mais il était vraiment bruyant et agité. Et puis j'avais juste un petit sac sur moi.

Pourquoi je l'ais pas simplement suivi ? Je savais où il allait m'emmener ! Je voulais pas y aller. Les gens chez qui on essaye toujours de nous ramener y essayent toujours de nous séparer moi et Coby. Ça se fait pas de séparer les meilleurs amis!

Après un moment à marcher, Coby allait mieux. Une fois de plus, la douleurs m'envahis. Je sentait mes entrailles brûler. J'ai été obligé de m'arrêter. Serrant mes bras contre mon corps, je sentait les lames s'enfoncer dans ma chaire et me faire saigner mais c'était rien en comparaison de la douleurs dans mes entrailles.
Au travers des larmes, je maudissais ce fichus boulanger. C'était sa faute. C'était sa faute si j'avais si mal! Il méritait de souffrir plus que moi!
C'était sa faute! C'était sa faute! C'était sa faute!

Apres un temps, ça s'apaisa. Encore faible, je repris la marche lentement. Profitant de l'argent du boulanger, j'ai pu m'acheter un repas. Après ça, je suis rentré à la maison. Coby et moi, on avait trouvé une maison abandonné il y a un moment. Y a même de l'eau a un des robinet, même si ça marche pas tout le temps.
Peu à peu, on avait rassemblé pas mal de truc utile. On avait même réussi à faire une espèce de cabane lit avec des vieilles couettes et des clous. C'est pas toujours très chaud, et en Hiver, il fait même vachement froid, mais c'est plutôt confortable. Et au moins, ce soir-là, j'avais pas faim.